Abdulaziz a 25 ans. Il est étudiant en France. Depuis dix jours, il ne dort plus. Son grand frère Abdulkarim a été enlevé par des hommes armés à Dakoro, au Niger, avec cinq autres humanitaires africains. « On ne possède aucune information, on ne connaît rien : dans quelle condition ils sont, où ils sont, rien », déplore Abdulaziz.
Son frère est medecin. Il travaille depuis plus de six ans dans l'humanitaire, au service des plus démunis, et notamment des enfants malnutris. Il est marié et a deux enfants. Son épouse devrait accoucher du troisième dans les prochains jours.
"On attend son retour"
Dans la famille, c'est Abdulkarim qui soutient financièrement les petits frères. Et notamment Abdulaziz, comme ce dernier l'explique : « Là, je fais un master, donc c'est grâce à lui que je vis ici. »
Chez les proches d'Abdulkarim, on s'interroge sur le silence entourant cet enlèvement : aucune information n'a filtré, ni sur les ravisseurs, ni sur le sort des otages, surtout. « Nous lançons un message aux autorités, principalement au président de la République à œuvrer pour leur libération, explique Abdulaziz. Notre crainte, c'est que la lutte contre les terroristes soit faite au détriment de la vie des otages. »
A Besançon comme à Niamey, la famille reste soudée, comme à son habitude. « On attend son retour impatiemment », confie le petit frère.
Source: RFI
Son frère est medecin. Il travaille depuis plus de six ans dans l'humanitaire, au service des plus démunis, et notamment des enfants malnutris. Il est marié et a deux enfants. Son épouse devrait accoucher du troisième dans les prochains jours.
"On attend son retour"
Dans la famille, c'est Abdulkarim qui soutient financièrement les petits frères. Et notamment Abdulaziz, comme ce dernier l'explique : « Là, je fais un master, donc c'est grâce à lui que je vis ici. »
Chez les proches d'Abdulkarim, on s'interroge sur le silence entourant cet enlèvement : aucune information n'a filtré, ni sur les ravisseurs, ni sur le sort des otages, surtout. « Nous lançons un message aux autorités, principalement au président de la République à œuvrer pour leur libération, explique Abdulaziz. Notre crainte, c'est que la lutte contre les terroristes soit faite au détriment de la vie des otages. »
A Besançon comme à Niamey, la famille reste soudée, comme à son habitude. « On attend son retour impatiemment », confie le petit frère.
Source: RFI
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