135 incidents violents ont été dénombrés depuis le début de l'année contre 93 pour l'ensemble de l'année 2021. « Ces attaques viennent en particulier, cette année, du Burkina, qui font des incursions au niveau du Niger, donc tout ce qui est de la rive droite du fleuve Niger – Gothèye, Todiri, Téra- qui est concernée », explique Emmanuel Gignac, le représentant du Haut-commissariat pour les réfugiés de l'ONU à Niamey.
Et cette hausse de l'insécurité provoque une grave crise humanitaire. « Depuis le début de l’année, il y a des mouvements de populations internes qui quittent leur village parce qu’ils ont été menacés. Plus de 58 000 personnes auraient été déplacées de cette façon-là », rajoute le représentant de l’ONU. Ocha estime que le plan de réponse humanitaire pour le Niger nécessitera, en 2022, une enveloppe de plus de 550 millions de dollars. À cette heure, seuls 10% de cette somme ont été fournis.
Selon Ocha, la situation est étroitement liée avec les développements dans la sous-région et le départ des forces françaises du Mali. « Au Mali, il y a eu aussi des mouvements de réfugiés du Mali vers le Niger suite à des combats entre des groupes terroristes et des groupes Touaregs. Du côté du Burkina, différents groupes islamistes s’opposent dans des combats territoriaux. Mais clairement, il y a une offensive qui vise aussi à déstabiliser des villages qui se trouvent dans la zone frontalière entre le Niger et le Burkina. Il y a également eu cette année, et c’est peut-être ce qui fait un petit peu la différence, des opérations conjointes entre les forces armées nigériennes et les forces armées burkinabè », conclut-il.
Et cette hausse de l'insécurité provoque une grave crise humanitaire. « Depuis le début de l’année, il y a des mouvements de populations internes qui quittent leur village parce qu’ils ont été menacés. Plus de 58 000 personnes auraient été déplacées de cette façon-là », rajoute le représentant de l’ONU. Ocha estime que le plan de réponse humanitaire pour le Niger nécessitera, en 2022, une enveloppe de plus de 550 millions de dollars. À cette heure, seuls 10% de cette somme ont été fournis.
Selon Ocha, la situation est étroitement liée avec les développements dans la sous-région et le départ des forces françaises du Mali. « Au Mali, il y a eu aussi des mouvements de réfugiés du Mali vers le Niger suite à des combats entre des groupes terroristes et des groupes Touaregs. Du côté du Burkina, différents groupes islamistes s’opposent dans des combats territoriaux. Mais clairement, il y a une offensive qui vise aussi à déstabiliser des villages qui se trouvent dans la zone frontalière entre le Niger et le Burkina. Il y a également eu cette année, et c’est peut-être ce qui fait un petit peu la différence, des opérations conjointes entre les forces armées nigériennes et les forces armées burkinabè », conclut-il.
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