Au Nigeria, les membres du clergé sont de plus en plus visés par les kidnappings. L'enlèvement d'un prêtre catholique et d'un séminariste, vendredi 12 août, dans l'État d'Abia est le dernier en date d'une série d'incidents similaires visant des religieux, et qui se sont parfois soldés par des drames.
Ce qui pouvait ressembler à des incidents isolés est en train de devenir un phénomène aussi récurrent qu'inquiétant. En juillet, un révérend de l'État de Kaduna a été tué par les hommes qui l'avaient enlevé avec un autre religieux qui, lui, a pu s'enfuir. Deux semaines auparavant, un prêtre avait déjà été abattu par des assaillants non identifiés, alors qu'il travaillait dans un jardin potager, toujours dans l'État de Kaduna.
Dans le diocèse de Sokoto aussi, des religieux et leur personnel domestique ont disparu. Mais le sud du Nigeria n'est pas épargné : dans l'État d'Edo, dans celui d'Akwa Ibom, des religieux ont également été enlevés.
Au mois de juin, le prélat de l'Église méthodiste du Nigeria a été kidnappé après que des hommes armés ont attaqué son véhicule. Il a été relâché deux jours plus tard, en échange d'une rançon de 200 000 euros selon lui. Après sa libération, le prélat a également expliqué que ses ravisseurs avaient agi « avec la complicité des forces de sécurité » postées sur la route.
D'autres religieux ont subi le même sort les mois précédents, laissant penser à une stratégie des ravisseurs, qui estiment sans doute que leurs Églises ont les moyens de verser d'importantes sommes pour les faire libérer. L'Église catholique du Nigeria avait pourtant affirmé, en 2021, qu'elle se refusait à payer en cas d'enlèvement, pour ne pas encourager ces pratiques criminelles.
Ce qui pouvait ressembler à des incidents isolés est en train de devenir un phénomène aussi récurrent qu'inquiétant. En juillet, un révérend de l'État de Kaduna a été tué par les hommes qui l'avaient enlevé avec un autre religieux qui, lui, a pu s'enfuir. Deux semaines auparavant, un prêtre avait déjà été abattu par des assaillants non identifiés, alors qu'il travaillait dans un jardin potager, toujours dans l'État de Kaduna.
Dans le diocèse de Sokoto aussi, des religieux et leur personnel domestique ont disparu. Mais le sud du Nigeria n'est pas épargné : dans l'État d'Edo, dans celui d'Akwa Ibom, des religieux ont également été enlevés.
Au mois de juin, le prélat de l'Église méthodiste du Nigeria a été kidnappé après que des hommes armés ont attaqué son véhicule. Il a été relâché deux jours plus tard, en échange d'une rançon de 200 000 euros selon lui. Après sa libération, le prélat a également expliqué que ses ravisseurs avaient agi « avec la complicité des forces de sécurité » postées sur la route.
D'autres religieux ont subi le même sort les mois précédents, laissant penser à une stratégie des ravisseurs, qui estiment sans doute que leurs Églises ont les moyens de verser d'importantes sommes pour les faire libérer. L'Église catholique du Nigeria avait pourtant affirmé, en 2021, qu'elle se refusait à payer en cas d'enlèvement, pour ne pas encourager ces pratiques criminelles.
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