Les centaines de soldats et policiers campés devant chez lui vont commencer à quitter les lieux dès ce lundi, a confirmé le porte-parole de la police Fred Enanga. Le seul bémol, c’est que Bobi Wine sera maintenu sous surveillance, car le leader de l’opposition est toujours soupçonné de vouloir mobiliser ses supporters contre le gouvernement pour contester les résultats présidentiels. C’est la raison d'ailleurs évoquée par la police pour justifier sa « détention préventive ». Mais, la Haute Cour de Justice a rejeté cet argument, estimant que la détention de Bobi Wine était « illégale »
Néanmoins, les avocats de Bobi Wine ne sont pas entièrement satisfaits après cette décision. Ils craignent d’autres mesures encore plus restrictives, comme l’explique maître Benjamin Katana : « Nous avons reçu des informations selon lesquelles les autorités prévoient de faire arrêter Bobi Wine aussitôt après sa libération et de l’accuser d’autres infractions et de le mettre en détention provisoire. Le but c’est de le mettre hors de circulation pendant un certain temps. »
Il faut rappeler qu’il ne reste plus beaucoup de temps à Bobi Wine pour déposer son recours après les résultats de la présidentielle devant la Cour suprême. L’échéance est fixée à ce vendredi. En plus, son parti, La Plateforme pour l’unité nationale, rencontre des difficultés pour rassembler les preuves de fraude électorale. Selon l’avocat de Wine, les locaux du parti ont été encerclés par la police, plusieurs observateurs électoraux ont été arrêtés et les procès verbaux confisqués.
Néanmoins, les avocats de Bobi Wine ne sont pas entièrement satisfaits après cette décision. Ils craignent d’autres mesures encore plus restrictives, comme l’explique maître Benjamin Katana : « Nous avons reçu des informations selon lesquelles les autorités prévoient de faire arrêter Bobi Wine aussitôt après sa libération et de l’accuser d’autres infractions et de le mettre en détention provisoire. Le but c’est de le mettre hors de circulation pendant un certain temps. »
Il faut rappeler qu’il ne reste plus beaucoup de temps à Bobi Wine pour déposer son recours après les résultats de la présidentielle devant la Cour suprême. L’échéance est fixée à ce vendredi. En plus, son parti, La Plateforme pour l’unité nationale, rencontre des difficultés pour rassembler les preuves de fraude électorale. Selon l’avocat de Wine, les locaux du parti ont été encerclés par la police, plusieurs observateurs électoraux ont été arrêtés et les procès verbaux confisqués.
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