Quand un droit de l’hommiste fait le bilan du président Sall, ce n’est pas fameux. «Nous avons beaucoup de préoccupations par rapport au régime de Macky Sall. L’une des préoccupations que nous avons, c’est cette interdiction quasi systématique des libertés d’expression et de manifester. C’est inacceptable parce que ce sont ces droits-là qui permettent de revendiquer tous les autres droits. L’autre préoccupation que nous avons, c’est l’usage de la Justice pour régler les différends politiques », dresse Seydi Gassama qui lance:
«Macky sall pendant ces trois (3) années a usé et abusé des articles 80 et 54 du Code pénal qui punissent tout un ensemble de délits liés à l’ordre public, à la sûreté de l’Etat et d’offense au Chef de l’Etat pour réprimer l’opposition ». Selon lui : «Les différends politiques naissent toujours dans les sociétés démocratiques mais on doit les régler par un dialogue ». Sur ce point, «la responsabilité du dialogue incombe à Macky Sall parce que c’est lui qui est au pouvoir. Donc, il faut qu’il accepte de dialoguer avec l’opposition,… », sert le secrétaire exécutif d’Amnesty international section Sénégal qui ne manque pas de prévenir.
«Il (président Sall) doit éviter de penser que parce qu’il a la justice avec lui, il peut tout régler en envoyant les gens en prison ou dans des commissariats de police ou les Brigades de Gendarmerie. Cela est inacceptable et ce n’est pas démocratique». « La dernière et plus grande préoccupation », indique ce dernier : «C’est son entêtement à utiliser la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) pour poursuivre le délit d’enrichissement illicite ». Pour le défenseur des droits de l’homme : «La CREI était une juridiction inique, inquisitoire qui est née il y a plus de trente (30) ans,…qui n’avait pas voix au chapitre au Sénégal.
Et vouloir l’utiliser pour arrêter des gens et les condamner est inacceptable » et qu’ «aucun organisme des droits humains ne l’acceptera ». «Il faut qu’il réforme la CREI pour qu’il puisse continuer la traque, s’il ne le fait pas, nous allons continuer à dénoncer cette Cour et nous avons d’autres tribunes au niveau international », clôt-il.
«Macky sall pendant ces trois (3) années a usé et abusé des articles 80 et 54 du Code pénal qui punissent tout un ensemble de délits liés à l’ordre public, à la sûreté de l’Etat et d’offense au Chef de l’Etat pour réprimer l’opposition ». Selon lui : «Les différends politiques naissent toujours dans les sociétés démocratiques mais on doit les régler par un dialogue ». Sur ce point, «la responsabilité du dialogue incombe à Macky Sall parce que c’est lui qui est au pouvoir. Donc, il faut qu’il accepte de dialoguer avec l’opposition,… », sert le secrétaire exécutif d’Amnesty international section Sénégal qui ne manque pas de prévenir.
«Il (président Sall) doit éviter de penser que parce qu’il a la justice avec lui, il peut tout régler en envoyant les gens en prison ou dans des commissariats de police ou les Brigades de Gendarmerie. Cela est inacceptable et ce n’est pas démocratique». « La dernière et plus grande préoccupation », indique ce dernier : «C’est son entêtement à utiliser la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) pour poursuivre le délit d’enrichissement illicite ». Pour le défenseur des droits de l’homme : «La CREI était une juridiction inique, inquisitoire qui est née il y a plus de trente (30) ans,…qui n’avait pas voix au chapitre au Sénégal.
Et vouloir l’utiliser pour arrêter des gens et les condamner est inacceptable » et qu’ «aucun organisme des droits humains ne l’acceptera ». «Il faut qu’il réforme la CREI pour qu’il puisse continuer la traque, s’il ne le fait pas, nous allons continuer à dénoncer cette Cour et nous avons d’autres tribunes au niveau international », clôt-il.
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