Le Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG) tire la sonnette d’alarme sur ces pollutions depuis octobre dernier, rapporte notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma.
Plusieurs sites de production pétrolière de Perenco dans le département d’Etimboué proche de Port-Gentil seraient concernés
Georges Mpaga, président du ROLBG et originaire de la localité, a conduit une mission sur le terrain en octobre. Il dit avoir établi un constat accablant. « Des pollutions à grande échelle qui ont des impacts dommageables sur l'environnement, sur le quotidien des habitants d'Etimboué qui vivent essentiellement de la pêche et de l'agriculture. Plus de 300 pêcheurs sont aujourd'hui au chômage, les ressources halieutiques se raréfient... »
Au terme de la mission, le ROLBG et les communautés locales ont déposé deux plaintes à Port-Gentil le 17 janvier.
« La première (plainte) est avec constitution de partie civile, poursuit Georges Mpaga. L'autre plainte (concerne) les coûts de dépollution, de réhabilitation des sites et de dédommagement des victimes. »
Perenco n’a jamais publiquement réagi à ces accusations. Jeudi, le ministère de l’Environnement et celui du Pétrole ont publié un communiqué conjoint reconnaissant trois pollutions mineures. Ils ont décidé de réaliser un audit opérationnel des installations de Perenco pour déterminer l’origine des fuites d'hydrocarbures dans la nature.
Groupe familial franco-britannique, Perenco a déjà été accusé de préjudices écologiques en RDC ou encore en Equateur.
Plusieurs sites de production pétrolière de Perenco dans le département d’Etimboué proche de Port-Gentil seraient concernés
Georges Mpaga, président du ROLBG et originaire de la localité, a conduit une mission sur le terrain en octobre. Il dit avoir établi un constat accablant. « Des pollutions à grande échelle qui ont des impacts dommageables sur l'environnement, sur le quotidien des habitants d'Etimboué qui vivent essentiellement de la pêche et de l'agriculture. Plus de 300 pêcheurs sont aujourd'hui au chômage, les ressources halieutiques se raréfient... »
Au terme de la mission, le ROLBG et les communautés locales ont déposé deux plaintes à Port-Gentil le 17 janvier.
« La première (plainte) est avec constitution de partie civile, poursuit Georges Mpaga. L'autre plainte (concerne) les coûts de dépollution, de réhabilitation des sites et de dédommagement des victimes. »
Perenco n’a jamais publiquement réagi à ces accusations. Jeudi, le ministère de l’Environnement et celui du Pétrole ont publié un communiqué conjoint reconnaissant trois pollutions mineures. Ils ont décidé de réaliser un audit opérationnel des installations de Perenco pour déterminer l’origine des fuites d'hydrocarbures dans la nature.
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