
Dans une publication sur sa page Facebook, l’ancien juge Ibrahima Hamidou Déme a exprimé de vives inquiétudes quant à l’évolution du pool judiciaire financier, une institution créée pour lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, ajoutant qu’elle « semble suivre le chemin d’une justice dévoyée par sa politisation ».
Selon lui, cette juridiction, qui avait su corriger certaines failles de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), risque aujourd’hui de tomber dans les travers d’une justice politisée non sans rappeler les erreurs commises dans le passé :
« Il y a une dizaine d’années, après la deuxième alternance de 2012, une juridiction très utile contre la corruption et l’enrichissement illicite a été pervertie par son instrumentalisation par l’exécutif ».
L’ancien juge met en garde contre une répétition des mêmes erreurs en insistant sur l’importance de l’indépendance de la justice pour garantir des procès équitables.
« L’obligation de redevabilité et l’impératif de recouvrer nos deniers publics spoliés ne doivent cependant pas entraîner la justice à faillir à ses obligations d’une justice indépendante et impartiale, seule pouvant garantir un procès équitable ».
Ces propos interviennent dans un contexte où la justice sénégalaise est régulièrement pointée du doigt pour son supposé manque d’autonomie vis-à-vis de l’exécutif.
Selon lui, cette juridiction, qui avait su corriger certaines failles de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), risque aujourd’hui de tomber dans les travers d’une justice politisée non sans rappeler les erreurs commises dans le passé :
« Il y a une dizaine d’années, après la deuxième alternance de 2012, une juridiction très utile contre la corruption et l’enrichissement illicite a été pervertie par son instrumentalisation par l’exécutif ».
L’ancien juge met en garde contre une répétition des mêmes erreurs en insistant sur l’importance de l’indépendance de la justice pour garantir des procès équitables.
« L’obligation de redevabilité et l’impératif de recouvrer nos deniers publics spoliés ne doivent cependant pas entraîner la justice à faillir à ses obligations d’une justice indépendante et impartiale, seule pouvant garantir un procès équitable ».
Ces propos interviennent dans un contexte où la justice sénégalaise est régulièrement pointée du doigt pour son supposé manque d’autonomie vis-à-vis de l’exécutif.
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