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Pour entrer en possession de leurs terres, les populations de Ndingler veulent une réaction des pouvoirs publics

Après la solution provisoire leur permettant de cultiver les terres objet du litige avec la Sedima, les populations de Ndingler veulent désormais être définitivement édifiées. Un souhait exprimé samedi dernier, à l'occasion d'une rencontre où elles ont fait part de leur volonté d'entrer en possession de ces périmètres qui constituent leurs moyens de subsistance, renseigne le journal « Le Soleil ».



Pour entrer en possession de leurs terres, les populations de Ndingler veulent une réaction des pouvoirs publics
Une solution provisoire  obtenue par l’entremise de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye et Abdou Karim Fofana avait donné aux populations de Ndingler l’espoir de pouvoir exploiter leurs champs pendant l’hivernage, avec la promesse que les négociations devraient continuer pour trouver issue à la situation. Depuis, la situation est restée en l’état si elle n’a pas connu une évolution à laquelle les populations ne s’attendaient pas.

Le préfet de Mbour a pris un arrêté pour suspendre les travaux sur le terrain litigieux afin d’éviter des troubles à l’ordre public. Une décision qui ne trouve pas l’assentiment des habitants de la contrée qui se disent lésées.

Les paysans se sont rendus  sur les lieux pour préparer les parcelles à la culture. Ce qui a occasionné des  confrontations avec des ouvriers trouvés sur place. « Lorsque les populations sont allées reprendre le travail pour préparer la saison des pluies, il y a eu un incident entre elles et les hommes de Babacar Ngom. C’était six paysans qui avaient en face d’eux une quarantaine d’ouvriers, il y a eu un blessé grave qui a été évacué à l’hôpital de Thiès », a renseigné le chef de village, Abdoulaye Dione.
 
Le sage du village et visage de la contestation fait part de la détermination de ses proches à entrer en possession des terres qu'ils exploitent depuis plus d'un siècle. «Qu'ils nous remettent nos terres pour que nous puissions y cultiver. Babacar Ngom ne vaut pas mieux que nous. Nous sommes à bout et prêts à retourner sur ces terres pour les cultiver. Nous nous rendrons sur place dès la tombée de la première pluie, quel qu’en soit le prix ", a-t-il pesté.

Moussa Ndongo

Lundi 14 Juin 2021 - 16:45


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