Pour une meilleure prise en charge des malades du cancer

Créée en 1985, la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer est une association à but non lucratif, apolitique et non confessionnelle. Son but est de développer toute forme de lutte contre les cancers, de contribuer à la prise en charge au plan social, sanitaire, juridique, administratif des personnes atteintes et de promouvoir la recherche.

Pour rappel, la Lisca avait organisé en partenariat avec l’Association Education Santé et la Rts une grande soirée télévisée « cancer solidarité ». « Le but de cette activité était de sensibiliser les populations sur le cancer, de collecter les fonds pour contribuer à la prise en charge des patients démunis mais aussi de réaliser un grand plaidoyer envers les pouvoirs publics à des fins d’allocation de ressources ».

Par ailleurs, au cours de cette conférence, il s’est aussi agit de souligner « qu’une récente étude a montré qu’au Sénégal, 75% des personnes atteintes du cancer ne vont pas dans les structures hospitalières qu’à un stade avancé de la maladie par ignorance. Pourtant, une prise en charge appropriée après un diagnostic précoce permet d’éviter l’issue fatale dans la quasi-totalité des cas ». Et, « de nos jours, le cancer constitue l’une des principales causes de décès dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), le cancer est responsable de 12,5% de décès dans le monde et tue donc plus que le VIH/Sida, la tuberculose, le paludisme réunis.
Au Sénégal, cette maladie touche les sujets appartenant à la tranche d’âge la plus productive et elle n’épargne pas les enfants (800 nouveaux cas par an) ». C’est dans ce contexte que la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer a été créée afin de soutenir les malades du cancer. Elle fonctionne avec un budget total de 84 563 080F. La prise en charge est gratuite pour les enfants atteints de cancer.

Si l’on en croit le Dr Monique James Thiaw, Présidente de la Ligue, la construction d’un institut est en vue et que le Ministère des finances et le Ministère de la santé travaillent sur ce dossier pour voir le montant de la subvention. Selon elle, il est nécessaire de former des spécialistes en cancérologie parce qu’il y a un déficit sur cette spécialité.