Le Professeur Omar Gassama a déclaré que le Sénégal enregistre "tous les jours, 5 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus et 4 morts chez les femmes". Il a fait cette annonce dimanche, à Ziguinchor (sud), à l'occasion de la deuxième édition de la caravane "sur la route de l'élimination du cancer du col de l'utérus". «Nous ferons le plaidoyer auprès du président de la République pour qu'il achète d'autres appareils de radiothérapie pour les villes de Ziguinchor, Thiès, Kaolack et Saint-Louis afin que nous puissions mailler tout le territoire national en appareil de radiothérapie. Le cancer du col de l'utérus est un drame et une tragédie », a-t-il déploré.
Pour rappel, le ministère de la Santé et de l'Action sociale, en collaboration avec la société sénégalaise de coloscopie et de pathologie liée au papillomavirus (2Sc2p) et d'autres partenaires, a démarré le 24 novembre dernier, la deuxième édition de la caravane « sur la route de l'élimination du cancer du col utérin ». Ladite caravane est arrivée à Ziguinchor le vendredi 1er décembre. Un bilan d'étape a été présenté dimanche, dans la salle de réunion de l'hôpital «Silence», aux journalistes.
Selon le Professeur, 802 coloscopies ont été réalisées chez des femmes pour qui le test de dépistage par inspection visuelle après application d'acide acétique, suspectait une lésion précancéreuse. Ceci a permis de redresser des diagnostics. Au total 40 femmes ont été retrouvées avec des cols qui présentaient des anomalies et qui ont pu bénéficier de traitement. « Malheureusement un cas de suspicion de cancer va être analysé après », explique le Pr Omar Gassama.
Interpellé sur la prévalence de lésion cancéreuse au Sénégal, le président de la 2Sc2p répond: «Cette prévalence reste encore élevée même si des efforts sont en train d'être faits. Des efforts qui, il faut le dire, doivent être renforcés avec la formation des sages-femmes, la vaccination contre le cancer du col de l'utérus. Pour booster la vaccination, nous avons même fait le déplacement dans le royaume d'Oussouye où nous avons rencontré le roi Sibiloumbaye Diédhiou afin qu'il puisse aider à porter le plaidoyer auprès des populations pour la vaccination contre le cancer de l'utérus ».
Pour Ziguinchor, a ajouté le Professeur Gassama, « nous avons pu consulter 150 malades avec un nombre de malades très élevé dans le département de Bignona. A Oussouye qui présentait 65 malades, seuls 35 malades étaient venus en consultation, les 30 autres sont tous des perdus de vue. C'est pour vous dire, qu'au-delà d'octobre rose, nous allons poursuivre nos actions pour pouvoir traiter tous les malades. C'est un problème de santé publique alors que ce cancer est bien évité par la vaccination des filles âgées entre 9 et 14 ans ».
La situation est inquiétante dans le pays et tout le monde doit venir « participer à la lutte contre le cancer de l'utérus», a soutenu Omar Gassama pour qui, les collectivités locales doivent soutenir ces actions humanitaires mais, «dans la plupart des cas nous n'avons pas bénéficié de leur appui ».
Pour rappel, le ministère de la Santé et de l'Action sociale, en collaboration avec la société sénégalaise de coloscopie et de pathologie liée au papillomavirus (2Sc2p) et d'autres partenaires, a démarré le 24 novembre dernier, la deuxième édition de la caravane « sur la route de l'élimination du cancer du col utérin ». Ladite caravane est arrivée à Ziguinchor le vendredi 1er décembre. Un bilan d'étape a été présenté dimanche, dans la salle de réunion de l'hôpital «Silence», aux journalistes.
Selon le Professeur, 802 coloscopies ont été réalisées chez des femmes pour qui le test de dépistage par inspection visuelle après application d'acide acétique, suspectait une lésion précancéreuse. Ceci a permis de redresser des diagnostics. Au total 40 femmes ont été retrouvées avec des cols qui présentaient des anomalies et qui ont pu bénéficier de traitement. « Malheureusement un cas de suspicion de cancer va être analysé après », explique le Pr Omar Gassama.
Interpellé sur la prévalence de lésion cancéreuse au Sénégal, le président de la 2Sc2p répond: «Cette prévalence reste encore élevée même si des efforts sont en train d'être faits. Des efforts qui, il faut le dire, doivent être renforcés avec la formation des sages-femmes, la vaccination contre le cancer du col de l'utérus. Pour booster la vaccination, nous avons même fait le déplacement dans le royaume d'Oussouye où nous avons rencontré le roi Sibiloumbaye Diédhiou afin qu'il puisse aider à porter le plaidoyer auprès des populations pour la vaccination contre le cancer de l'utérus ».
Pour Ziguinchor, a ajouté le Professeur Gassama, « nous avons pu consulter 150 malades avec un nombre de malades très élevé dans le département de Bignona. A Oussouye qui présentait 65 malades, seuls 35 malades étaient venus en consultation, les 30 autres sont tous des perdus de vue. C'est pour vous dire, qu'au-delà d'octobre rose, nous allons poursuivre nos actions pour pouvoir traiter tous les malades. C'est un problème de santé publique alors que ce cancer est bien évité par la vaccination des filles âgées entre 9 et 14 ans ».
La situation est inquiétante dans le pays et tout le monde doit venir « participer à la lutte contre le cancer de l'utérus», a soutenu Omar Gassama pour qui, les collectivités locales doivent soutenir ces actions humanitaires mais, «dans la plupart des cas nous n'avons pas bénéficié de leur appui ».
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