Les ministres et responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar ne maintiennent plus le flou sur la candidature illégale du Président Macky Sall à la présidentielle de 2024. Le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall et Mansour Faye du Transports terrestres sont déjà une logique d’investiture du chef des marron-beige.
Début janvier, le Garde des Sceaux qui avait pourtant soutenu à plusieurs reprises que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs semble ravaler ses mots. «Si la majorité des sénégalais demande au président Macky Sall de continuer, qu’ils décident de se mobiliser pour voter pour lui, il se présentera en 2024 et il sera président de la République», a indiqué Ismaila Madior Fall qui a confectionné la dernière réforme constitutionnelle, dont l’un des objectifs était de limiter le nombre de candidatures à deux.
Quelques jours après, c’est le beau-frère du chef de l’Etat qui entre dans la dance alors que les Sénégalais réclament sa tête après le drame accidentel de Sikilo (42 morts). « Ce n’est plus Ni Oui Ni Non, mais un Oui Oui et Oui. Macky Sall sera candidat sans que rien ne se passe quand il déposera sa candidature. Contrairement à ce que pense une certaine opposition radicale », a affirmé le ministre des Transports terrestres.
Début janvier, le Garde des Sceaux qui avait pourtant soutenu à plusieurs reprises que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs semble ravaler ses mots. «Si la majorité des sénégalais demande au président Macky Sall de continuer, qu’ils décident de se mobiliser pour voter pour lui, il se présentera en 2024 et il sera président de la République», a indiqué Ismaila Madior Fall qui a confectionné la dernière réforme constitutionnelle, dont l’un des objectifs était de limiter le nombre de candidatures à deux.
Quelques jours après, c’est le beau-frère du chef de l’Etat qui entre dans la dance alors que les Sénégalais réclament sa tête après le drame accidentel de Sikilo (42 morts). « Ce n’est plus Ni Oui Ni Non, mais un Oui Oui et Oui. Macky Sall sera candidat sans que rien ne se passe quand il déposera sa candidature. Contrairement à ce que pense une certaine opposition radicale », a affirmé le ministre des Transports terrestres.
Ça commence à grogner
Macky Sall, même s’il s’emmure dans son «ni oui, ni non», pose des actes allant dans le sens de vouloir briguer un 3ème mandat plein d’incertitudes. D’où cette démarche clinique pour faire adopter à l’opinion sa candidature. Pour l’heure, il a réussi à installer le débat et dans les médias et au sein de la classe politique (pouvoir et opposition).
Mais son principal allié, le Parti socialiste, ne veut pas se prêter à ce jeu. Pour le porte-parole, Abdoulaye Wilane, les textes sont clairs. Il a déclaré irrecevable la 3e candidature de Macky Sall en 2024.
« Dans la Constitution, personne n’a droit à un troisième mandat. Surtout quand on a fait deux mandats. D’ici la fin de ce mandat, chaque parti, chaque composante de cette coalition a le droit, l’obligation de faire des évaluations et en tenant compte de ces règlements, de ces procédures et décisions nous pourrons savoir ce que nous devons faire », a affirmé le parlementaire et ancien maire de Kaffrine. Qui annonce une rencontre jeudi au sein du PS.
Quid de l'AFP de Niasse...
La grogne a commencé au sein du parti de Moustapha Niasse, l’Alliance des forces de progrès (AFP). Des militants progressistes ont exprimé le souhait de rompre avec la Coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY).
« Nous sommes embarqués sur une voie qui est sans issue aujourd’hui pour l’AFP. Depuis 2014, l’AFP s’était engagée à accompagner pour un second mandat, le président Macky Sall », a déclaré Cheikh Ndiaye, un des responsables progressistes à la Sicap-Liberté et tête de file de ce groupe de réflexion s’est ainsi démarqué sur les ondes de la Rfm.
Il a rappelé, toutefois, qu’il y avait « un consensus autour d’une candidature de l’AFP en 2024 et une déclaration de leur secrétaire général et son directeur de cabinet. Mais, « nous sommes quasiment en 2024 et l’AFP ne s’est pas prononcée », ajoute-t-il.
La réponse du porte-parole de l’AFP, Dr Malick Diop n’a pas tardé, soulignant que le parti reste arrimé à BBY. Puisqu’a-t-il objecté : "Aucune volonté allant dans le sens de claquer la porte de la coalition au pouvoir en vue de faire cavalier seul pour la présidentielle 2024 n’a pas encore été manifestée au sein de leur instance politique".
Macky Sall, même s’il s’emmure dans son «ni oui, ni non», pose des actes allant dans le sens de vouloir briguer un 3ème mandat plein d’incertitudes. D’où cette démarche clinique pour faire adopter à l’opinion sa candidature. Pour l’heure, il a réussi à installer le débat et dans les médias et au sein de la classe politique (pouvoir et opposition).
Mais son principal allié, le Parti socialiste, ne veut pas se prêter à ce jeu. Pour le porte-parole, Abdoulaye Wilane, les textes sont clairs. Il a déclaré irrecevable la 3e candidature de Macky Sall en 2024.
« Dans la Constitution, personne n’a droit à un troisième mandat. Surtout quand on a fait deux mandats. D’ici la fin de ce mandat, chaque parti, chaque composante de cette coalition a le droit, l’obligation de faire des évaluations et en tenant compte de ces règlements, de ces procédures et décisions nous pourrons savoir ce que nous devons faire », a affirmé le parlementaire et ancien maire de Kaffrine. Qui annonce une rencontre jeudi au sein du PS.
Quid de l'AFP de Niasse...
La grogne a commencé au sein du parti de Moustapha Niasse, l’Alliance des forces de progrès (AFP). Des militants progressistes ont exprimé le souhait de rompre avec la Coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY).
« Nous sommes embarqués sur une voie qui est sans issue aujourd’hui pour l’AFP. Depuis 2014, l’AFP s’était engagée à accompagner pour un second mandat, le président Macky Sall », a déclaré Cheikh Ndiaye, un des responsables progressistes à la Sicap-Liberté et tête de file de ce groupe de réflexion s’est ainsi démarqué sur les ondes de la Rfm.
Il a rappelé, toutefois, qu’il y avait « un consensus autour d’une candidature de l’AFP en 2024 et une déclaration de leur secrétaire général et son directeur de cabinet. Mais, « nous sommes quasiment en 2024 et l’AFP ne s’est pas prononcée », ajoute-t-il.
La réponse du porte-parole de l’AFP, Dr Malick Diop n’a pas tardé, soulignant que le parti reste arrimé à BBY. Puisqu’a-t-il objecté : "Aucune volonté allant dans le sens de claquer la porte de la coalition au pouvoir en vue de faire cavalier seul pour la présidentielle 2024 n’a pas encore été manifestée au sein de leur instance politique".
Pour bon nombre de juristes et analystes politiques, Macky Sall ne peut être candidat aux prochaines joutes présidentielles de 2024. Selon Maurice Soudiek Dione, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint Louis, le mot nul élimine de facto l’actuel président de la République.
« L’année 2024 est particulier parce que le président sortant ne peut pas être candidat. Puisque la Constitution est claire de ce point de vue: Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Et là, détaille l’analyste, si on s’en tient compte seulement à la dimension linguistique « Nul »: Un pronom qui remplace un nom. Et lorsque le pronom est impersonnel, il peut remplacer tous les noms. »
Et si on reprend le libellé de l’article 27: Le mandat du président est de 5 ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Si vous remplacez nul par la personne concernée, la situation juridique visée, vous avez Macky Sall ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Cela ne peut pas être plus clair, avance-t-il.
« L’année 2024 est particulier parce que le président sortant ne peut pas être candidat. Puisque la Constitution est claire de ce point de vue: Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Et là, détaille l’analyste, si on s’en tient compte seulement à la dimension linguistique « Nul »: Un pronom qui remplace un nom. Et lorsque le pronom est impersonnel, il peut remplacer tous les noms. »
Et si on reprend le libellé de l’article 27: Le mandat du président est de 5 ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Si vous remplacez nul par la personne concernée, la situation juridique visée, vous avez Macky Sall ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Cela ne peut pas être plus clair, avance-t-il.
Autres articles
-
Les risques qui guettent Ousmane Sonko en cas de récidive
-
Nomination de hauts fonctionnaires de défense : Macky demande aux ministères de se "barricader"
-
Yarga Sy est placé sous mandat de dépôt pour tentative d’assassinat, malgré la sortie de Sonko
-
L’Armée dément YAW et demande aux politiques de tenir les militaires hors de leurs débats
-
Le Coordonnateur provisoire de Pastef Keur Massa, Dr Seydou Diallo, libéré