Les leaders de l’opposition sont divisés en deux camps : d’un côté, il y a ceux qui ne veulent pas participer à la présidentielle, estimant que cela reviendrait à légitimer la nouvelle Constitution. Ces leaders prévoient de continuer leur « combat » au sein du FNDC contre un éventuel troisième mandat d’Alpha Condé.
De l’autre, on trouve les leaders qui veulent tenter leur chance. Avec en arrière-pensée, l’idée d’éviter de pratiquer la politique de la chaise vide.
« Ils ont conscience que la victoire est loin d’eux, observe un responsable politique, mais ils se disent que cela permet de réanimer la base de militants de leur parti. » Des militants frustrés par l’absence de résultats, suite au boycott des législatives de mars dernier : concrètement, les principaux partis d’opposition n’ont plus de siège à l’Assemblée nationale. Participer à la présidentielle serait donc « une occasion de rectifier le tir », commente un observateur de la vie politique.
Alors pourquoi une si longue attente avant d’annoncer leur candidature ? Les leaders de l’opposition tentés par ce scrutin en ont conscience : leur candidature signe leur divorce avec le FNDC. « Leur exclusion pourrait entamer leur crédibilité auprès des manifestants hostile au tripatouillage des institutions », analyse un opposant.
De l’autre, on trouve les leaders qui veulent tenter leur chance. Avec en arrière-pensée, l’idée d’éviter de pratiquer la politique de la chaise vide.
« Ils ont conscience que la victoire est loin d’eux, observe un responsable politique, mais ils se disent que cela permet de réanimer la base de militants de leur parti. » Des militants frustrés par l’absence de résultats, suite au boycott des législatives de mars dernier : concrètement, les principaux partis d’opposition n’ont plus de siège à l’Assemblée nationale. Participer à la présidentielle serait donc « une occasion de rectifier le tir », commente un observateur de la vie politique.
Alors pourquoi une si longue attente avant d’annoncer leur candidature ? Les leaders de l’opposition tentés par ce scrutin en ont conscience : leur candidature signe leur divorce avec le FNDC. « Leur exclusion pourrait entamer leur crédibilité auprès des manifestants hostile au tripatouillage des institutions », analyse un opposant.
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