Ils étaient 26 candidats, au départ, mais il n’en reste que 22, après que quatre candidats, dont l’ancien Premier ministre Matata Poyo, se sont ralliés à Moïse Katumbi. « J’appelle tous mes soutiens à voter pour Moïse Katumbi afin de donner une chance aux idées que nous portons », a déclaré à son tour Delly Sesanga, lors d'une conférence de presse dimanche 3 décembre à Kinshasa.
Le candidat de 53 ans battait déjà campagne pour son propre compte dans plusieurs villes. Mais pour justifier son désistement, il affirme que l’opposition n’a le choix dans un scrutin à un seul tour. « Il s’impose à chacun le devoir de dépassement dans lequel le pouvoir actuel gagnera en marge de manœuvre pour instrumentaliser frauduleusement l’appareil qu’il contrôle par la Cour constitutionnelle et la Céni en prenant bien entendu appui sur les divisions de l’opposition pour se maintenir artificiellement à l’issue du scrutin. Notre mode de scrutin ne laisse guère de choix pour échapper au piège de la dispersion de voix que de nous rassembler pour desserrer l’étau de la fraude électorale. »
Pour Delly Sesanga Moïse Katumbi serait donc le « mieux placé » pour entraîner la victoire de l’opposition le 20 décembre et obtenir le départ de Félix Tshisekedi également candidat à un second quinquennat. « C'est pour optimiser les chances de l'opposition d'avoir une alternative dans ce pays. Il ne s'agit pas ici d'un choix d'une personne. Il s'agit d'un choix autour d'un projet commun que nous avons élaboré par la synthèse de toutes nos propositions. Il s'agit également de la possibilité qu'il y a, aujourd'hui, à opérer la constitution d'un camp, d'une coalition qui puisse donner une nouvelle perspective à ce pays et le pays en a besoin. »
« Face à l'échec patent du régime sortant de monsieur Tshisekedi, il nous faut un dépassement des uns, des autres pour proposer quelque chose de différent et c'est ce que nous sommes en train de faire, a expliqué Delly Sesanga. Et ces discussions doivent continuer avec tous les autres qui pensent qu'il faut nécessairement une alternative dans ce pays. »
Ce ralliement fait suite aux négociations de Pretoria en Afrique du Sud en novembre dernier. Martin Fayulu et Denis Mukwege avaient également pris part aux discussions mais pour l’heure, ils font chacun cavalier seuls tout en restant, selon leurs collaborateurs, ouverts aux négociations. À Pretoria, les travaux avaient officiellement accouché d’un programme commun de l’opposition, mais pas d’un candidat même si certains participants affirment que Moïse Katumbi remplissait les critères définis.
Le candidat de 53 ans battait déjà campagne pour son propre compte dans plusieurs villes. Mais pour justifier son désistement, il affirme que l’opposition n’a le choix dans un scrutin à un seul tour. « Il s’impose à chacun le devoir de dépassement dans lequel le pouvoir actuel gagnera en marge de manœuvre pour instrumentaliser frauduleusement l’appareil qu’il contrôle par la Cour constitutionnelle et la Céni en prenant bien entendu appui sur les divisions de l’opposition pour se maintenir artificiellement à l’issue du scrutin. Notre mode de scrutin ne laisse guère de choix pour échapper au piège de la dispersion de voix que de nous rassembler pour desserrer l’étau de la fraude électorale. »
Pour Delly Sesanga Moïse Katumbi serait donc le « mieux placé » pour entraîner la victoire de l’opposition le 20 décembre et obtenir le départ de Félix Tshisekedi également candidat à un second quinquennat. « C'est pour optimiser les chances de l'opposition d'avoir une alternative dans ce pays. Il ne s'agit pas ici d'un choix d'une personne. Il s'agit d'un choix autour d'un projet commun que nous avons élaboré par la synthèse de toutes nos propositions. Il s'agit également de la possibilité qu'il y a, aujourd'hui, à opérer la constitution d'un camp, d'une coalition qui puisse donner une nouvelle perspective à ce pays et le pays en a besoin. »
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