La dissolution de l’Assemblée nationale fait sujet de débat ces derniers temps. À l’origine, selon la presse, le président Bassirou Diomaye Faye aurait sollicité l’avis du Conseil constitutionnel sur la question.
S’exprimant sur le sujet, Ndiaga Sylla, expert électoral, estime qu’ « Il serait judicieux de s'inscrire dans la logique d'organiser les élections législatives anticipées au plus tôt (mi-novembre) et d'installer la nouvelle Assemblée nationale pour qu'elle adopte le budget en décembre 2024 en mode fast track ».
« Mais face aux exigences du parrainage et le dépôt des listes de candidats à partir de 85 jours avant la date du scrutin (art. 176 code électoral), un compromis entre les acteurs est nécessaire », a-t-il ajouté.
L’expert en matière électorale se référant à l’article 80 rappelle qu’une fois dissoute l’Assemblée ne pourra se réunir pour voter des lois. « Il faudra l'envisager avant la dissolution, car l'article 87 de la Constitution dispose que l'Assemblée nationale dissoute ne peut se réunir. Par conséquent, elle ne pourra ni voter le budget ni modifier la loi électorale. Et le Conseil constitutionnel ne pourra pas torpiller les délais constitutionnels... », a fait savoir M. Sylla.
S’exprimant sur le sujet, Ndiaga Sylla, expert électoral, estime qu’ « Il serait judicieux de s'inscrire dans la logique d'organiser les élections législatives anticipées au plus tôt (mi-novembre) et d'installer la nouvelle Assemblée nationale pour qu'elle adopte le budget en décembre 2024 en mode fast track ».
« Mais face aux exigences du parrainage et le dépôt des listes de candidats à partir de 85 jours avant la date du scrutin (art. 176 code électoral), un compromis entre les acteurs est nécessaire », a-t-il ajouté.
L’expert en matière électorale se référant à l’article 80 rappelle qu’une fois dissoute l’Assemblée ne pourra se réunir pour voter des lois. « Il faudra l'envisager avant la dissolution, car l'article 87 de la Constitution dispose que l'Assemblée nationale dissoute ne peut se réunir. Par conséquent, elle ne pourra ni voter le budget ni modifier la loi électorale. Et le Conseil constitutionnel ne pourra pas torpiller les délais constitutionnels... », a fait savoir M. Sylla.
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