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Questions écrites au Gouvernement : Ayib Daffé déplore leur publication sur les réseaux sociaux

Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Pastef / Les Patriotes, était l’invité de l’émission Face au Jury sur Pressafrik ce dimanche. Au menu des discussions figuuraient plusieurs sujets d’actualité politique liés à l’Assemblée nationale.



Questions écrites au Gouvernement : Ayib Daffé déplore leur publication sur les réseaux sociaux
Interpellé sur « l’activisme débordant » du député Guy Marius Sagna et ses nombreuses questions écrites, Ayib Daffé a estimé qu’il s’agit d’une pratique tout à fait normale et conforme au règlement intérieur de l’Assemblée nationale. « À mon avis, ce n’est pas de l’activisme comme vous le dites. Je dirais plutôt qu’il accomplit son travail de député, tel que l’autorise le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, bien que, parfois, on puisse observer une certaine personnalisation du débat », a-t-il déclaré. Le parlementaire a rappelé que les questions écrites sont « un moyen de contrôle de l’action gouvernementale ».

Toutefois, a-t-il précisé, « il y a une procédure à suivre. Si un député souhaite soumettre une liste de questions écrites, celles-ci doivent en général passer par le président de l’Assemblée. Ce dernier les transmet ensuite au gouvernement, par l’intermédiaire du ministre chargé des Relations avec les institutions. Celui-ci les fait parvenir au ministre concerné, qui, après en avoir pris connaissance, renvoie sa réponse au ministre chargé des Relations avec les institutions. Ce dernier les remet alors au président de l’Assemblée, qui les distribue ensuite aux députés ».

Par ailleurs, Ayib Daffé a déploré le fait que certains députés, après avoir envoyé leurs questions écrites au gouvernement, s’empressent de les publier sur les réseaux sociaux. "Bien que nous vivions à l’ère du numérique et de la transparence, cette pratique peut entraîner des inconvénients", a-t-il reconnu. "En effet, il arrive que les questions soient diffusées en ligne avant même que les ministres concernés n’en aient officiellement pris connaissance, ce qui, selon lui, dénature la portée de cet outil de contrôle parlementaire" a souligné le responsable de Pastef.


Dimanche 4 Mai 2025 - 19:55


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