C’est dans l’opposition que les voix se sont élevées en premier, pour dénoncer le contenu des déclarations signées à Nairobi, par le gouvernement et le groupe armé M-23. Le député national, en même temps coordonnateur des FAC, Forces acquises au changement proches d’Etienne Tshisekedi, Martin Fayoulou critique l'accord car « le gouvernement remet en selle l’accord du 23 mars 2009. Et là, nous disons que c’est une trahison… »
Même tonalité du côté de l'UNC de Vital Kamerhe. Pour Jean-Bertrand Ewanga, secrétaire général du mouvement et coordonnateur de la plateforme coalition pour le vrai dialogue, « c’est le M-23 qui ressort regaillardi. Une force négative, voilà que tous les avantages sont accordés au M-23 ! Le M-23 va participer au gouvernement, l’Ouganda nous présente 1 700 militaires ! Ils vont faire l’infiltration pour que notre pays prépare une autre guerre. Et c’est ça qui permettra qu’on procède à la balkanisation… ».
Les rebelles du M23 et une délégation du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) ont signé le 12 décembre à Nairobi, au Kenya, en présence de la médiation ougandaise, trois documents devant mettre fin au processus de négociation de Kampala. Il ne s'agit pas d'un accord de paix en tant que tel mais de trois textes distincts portant notamment sur la fin de la rébellion armée de la part de la guérilla, une amnistie générale et la réinsertion des anciens combattants du M23 de la part du gouvernement congolais.
RFI
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