La première des conditions doit d'abord être remplie par l'Assemblée nationale et le gouvernement. En effet, il faut que la loi électorale, portant sur l'organisation de ces élections, soit votée au plus tard le 30 novembre. Or ce texte n'a toujours pas été présenté par l'exécutif, mais des réunions sont en cours entre la Céni et le gouvernement pour y parvenir, dit-on.
Deuxième condition : finir de verser l'argent nécessaire pour terminer l'enrôlement. Selon une source au sein de la Céni, il manque au moins 60 millions de dollars sur les 400 prévus et que le gouvernement s'était engagé à décaisser. Ces 60 millions permettraient, entre autres, d'acheter les serveurs et les logiciels nécessaires à fiabiliser le fichier électoral.
Le dédoublement est prévu début 2018, mais il faut commander les machines et les faire venir. Sans l'argent, il n’y a ni commande, ni fichier, ni élection. Mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg, puisque la Céni aurait besoin, dit-elle, de 526 millions pour tenir ces trois scrutins dans les délais.
Le gouvernement n'a toujours pas présenté son budget pour 2018 et pour l'instant, selon une source au sein de la Ceni, les annonces faites par les partenaires du Congo restent trop limitées. Une méfiance qui semble réciproque. « La stratégie, c'est de blâmer la communauté internationale pour la non-tenue des élections », assure un diplomate qui dit attendre une requête officielle de Kinshasa pour savoir quoi financer et comment.
Deuxième condition : finir de verser l'argent nécessaire pour terminer l'enrôlement. Selon une source au sein de la Céni, il manque au moins 60 millions de dollars sur les 400 prévus et que le gouvernement s'était engagé à décaisser. Ces 60 millions permettraient, entre autres, d'acheter les serveurs et les logiciels nécessaires à fiabiliser le fichier électoral.
Le dédoublement est prévu début 2018, mais il faut commander les machines et les faire venir. Sans l'argent, il n’y a ni commande, ni fichier, ni élection. Mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg, puisque la Céni aurait besoin, dit-elle, de 526 millions pour tenir ces trois scrutins dans les délais.
Le gouvernement n'a toujours pas présenté son budget pour 2018 et pour l'instant, selon une source au sein de la Ceni, les annonces faites par les partenaires du Congo restent trop limitées. Une méfiance qui semble réciproque. « La stratégie, c'est de blâmer la communauté internationale pour la non-tenue des élections », assure un diplomate qui dit attendre une requête officielle de Kinshasa pour savoir quoi financer et comment.
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