Au Mali, même empêché, le meeting des partis politiques est un incontestable succès, avec des scènes de contestation jamais vues depuis le début de la transition il y a cinq ans.
Des scènes que, ni la présidence, ni le gouvernement de transition, n'ont commenté officiellement, et que les médias d'État – le journal L'Essor et la télévision ORTM – ont traité a minima, en insistant essentiellement sur le rôle « responsable » des forces de l'ordre. Cette expression populaire inédite semble pourtant avoir ouvert une brèche pour les opposants au régime de transition. La question qui se pose désormais est de savoir qui voudra s'y engouffrer et dans quelle mesure.
Étendre en région, élargir à d'autres acteurs
Les partis politiques maliens vont à présent chercher à capitaliser et à élargir le mouvement. Une réunion de leurs dirigeants est prévue ce lundi en fin d'après-midi, pour déterminer les prochaines étapes. Selon les cadres politiques joints par RFI, des procédures judiciaires sont envisagées contre les soutiens mobilisés ce week-end par les autorités de transition, parmi lesquels notamment des membres du CNT, pour empêcher la tenue du meeting, avec parfois des appels à la violence. Des constats d'huissiers ont été réalisés en ce sens.
Les partis veulent aussi mobiliser leurs antennes en région. « Si on étend le mouvement à l'intérieur du pays, ce sera inarrêtable », veut croire un important chef de parti. Autre démarche envisagée : aller à la rencontre des organisations religieuses, notamment du Haut conseil islamique et de l'Église, des légitimités traditionnelles, comme les familles fondatrices de Bamako, et surtout des syndicats.
Des scènes que, ni la présidence, ni le gouvernement de transition, n'ont commenté officiellement, et que les médias d'État – le journal L'Essor et la télévision ORTM – ont traité a minima, en insistant essentiellement sur le rôle « responsable » des forces de l'ordre. Cette expression populaire inédite semble pourtant avoir ouvert une brèche pour les opposants au régime de transition. La question qui se pose désormais est de savoir qui voudra s'y engouffrer et dans quelle mesure.
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