Douze mois de prison ferme. Le tribunal a finalement condamné quatre des cinq militants de Filimbi. Carbonne Beni, Grâce Tshionza, Cédric Kalonji et Mino Momponices ont été reconnus coupables d'offense au chef de l'Etat, atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, publication et distribution des écrits subversifs.
Ils avaient été arrêtés fin 2017, alors qu'ils sensibilisaient pour la marche du 31 décembre. Cette manifestation avait été initiée par le Comité laïc de coordination, structure de l'Eglise catholique qui, entre autres, mobilise pour le respect de la Constitution.
S'il faut tenir compte du temps passé depuis leur incarcération dans les cachots de l'Agence nationale des renseignements, c'est donc le 30 décembre prochain, soit une semaine après les élections annoncées pour le 23 décembre, que ces militants de Filimbi devraient sortir de prison. Leur avocat, Me Jacquemin Shabani, parle d'une « décision inique au regard des irrégularités » qui ont, selon lui, entouré ce procès.
Ils avaient été arrêtés fin 2017, alors qu'ils sensibilisaient pour la marche du 31 décembre. Cette manifestation avait été initiée par le Comité laïc de coordination, structure de l'Eglise catholique qui, entre autres, mobilise pour le respect de la Constitution.
S'il faut tenir compte du temps passé depuis leur incarcération dans les cachots de l'Agence nationale des renseignements, c'est donc le 30 décembre prochain, soit une semaine après les élections annoncées pour le 23 décembre, que ces militants de Filimbi devraient sortir de prison. Leur avocat, Me Jacquemin Shabani, parle d'une « décision inique au regard des irrégularités » qui ont, selon lui, entouré ce procès.
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