Ce tour de vis est dû à l’obligation des autorités congolaises de réduire son déficit d’un tiers entre octobre et la fin de l’année, un véritable programme d’austérité pour obtenir un financement du Fonds monétaire internationale de 360 millions de dollars, ce que l’institution de Bretton Woods a accepté d’octroyer à la mi-décembre. Dans ce dérapage, la BCC était elle-même mise en cause par plusieurs acteurs, accusés de ne pas avoir joué son rôle de régulateur.
Selon les informations de RFI, la BCC avait avancé l'an dernier 360 millions de dollars (603 milliards de francs congolais) à l’État congolais, en violation à l’article 16 de la loi relative aux finances publiques. À cela s’ajoute pour 220 millions (371 milliards de francs congolais) d’emprunts contractés par des institutions publiques auprès de banques commerciales et que le Banque central a garanti. Ces fonds ont officiellement servi notamment au paiement des compensations des subventions aux fournisseurs de carburant ou encore à la réalisation de projets d’investissement considéré comme stratégiques.
L’heure est à l’orthodoxie
Pour la Banque centrale du Congo, c’était jusqu’ici des pratiques courantes. Mais elle assure que depuis la reprise de la coopération avec le Fonds monétaire internationale l’heure est à l’orthodoxie. Quant à savoir si elle a joué son rôle de régulateur, la BCC assure avoir tiré la sonnette d’alarme à l’entrée en fonction du nouveau gouvernement. À cette époque, le déficit avait atteint plus de 560 millions de dollars (770 milliards de francs congolais) et les réserves de change en dollar permettaient à peine de payer l’équivalent d’une semaine d’importations de biens au Congo.
Ce que la Banque centrale réfute, ce sont les conséquences sur l’économie aujourd’hui. Grâce aux efforts consentis depuis octobre, toujours selon la BCC, le franc congolais ne s’est déprécié que de 2,3% l’an dernier. L’inflation cumulée en cette fin janvier ne serait que 4,7%. En 2020, la Banque centrale promet de se limiter à l’émission de bons au trésor, une pratique autorisée pour financer le déficit.
Selon les informations de RFI, la BCC avait avancé l'an dernier 360 millions de dollars (603 milliards de francs congolais) à l’État congolais, en violation à l’article 16 de la loi relative aux finances publiques. À cela s’ajoute pour 220 millions (371 milliards de francs congolais) d’emprunts contractés par des institutions publiques auprès de banques commerciales et que le Banque central a garanti. Ces fonds ont officiellement servi notamment au paiement des compensations des subventions aux fournisseurs de carburant ou encore à la réalisation de projets d’investissement considéré comme stratégiques.
L’heure est à l’orthodoxie
Pour la Banque centrale du Congo, c’était jusqu’ici des pratiques courantes. Mais elle assure que depuis la reprise de la coopération avec le Fonds monétaire internationale l’heure est à l’orthodoxie. Quant à savoir si elle a joué son rôle de régulateur, la BCC assure avoir tiré la sonnette d’alarme à l’entrée en fonction du nouveau gouvernement. À cette époque, le déficit avait atteint plus de 560 millions de dollars (770 milliards de francs congolais) et les réserves de change en dollar permettaient à peine de payer l’équivalent d’une semaine d’importations de biens au Congo.
Ce que la Banque centrale réfute, ce sont les conséquences sur l’économie aujourd’hui. Grâce aux efforts consentis depuis octobre, toujours selon la BCC, le franc congolais ne s’est déprécié que de 2,3% l’an dernier. L’inflation cumulée en cette fin janvier ne serait que 4,7%. En 2020, la Banque centrale promet de se limiter à l’émission de bons au trésor, une pratique autorisée pour financer le déficit.
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