Les enquêteurs avec à leur tête Marc Manyanga Ndambo, le directeur des infrastructures de la Société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC) ont entamé les auditions.
D’abord auprès des passagers pour comprendre comment ils sont montés à bord du train de marchandises. Mais pour le responsable de la commission d’enquête, un diagnostic technique est aussi essentiel : « Il y a des interrogatoires et il y a une enquête tout à fait technique pour essayer de comprendre pourquoi la dérive, pourquoi il y a eu cette coupure de traction. On va soumettre la locomotive elle-même à une expertise approfondie pour essayer de comprendre ce qui s’est passé ».
Les conclusions préliminaires seront communiquées aux autorités avant le weekend. L’accident pourrait ne pas être lié à la vétusté de la voie ferrée selon cet expert et haut cadre de la société ferroviaire, même si près de la moitié du réseau emprunté est en très mauvais état. « Quand vous prenez le chemin de fer, il y a des infrastructures de 1906, de 1933, mais il y a quand même une partie qui a été un peu renouvelée. Vous avez sur 3 641 kilomètres, à peu près 1 500 qui ne sont pas en bon état, explique Marc Manyanga Ndambo. S’il faut les renouveler, c’est pratiquement 1,5 milliard de dollars s’il faut renouveler les 1 500 kilomètres ».
La compagnie est en faillite. Pour survivre, elle a dû se séparer d’un tiers de ses employés durant la dernière décennie. D’après un responsable de la compagnie, rien ne justifie la présence des clandestins dans des trains des marchandises souvent empruntés par des populations pauvres qui vont vers des milieux urbains ou vers les zones minières.
D’abord auprès des passagers pour comprendre comment ils sont montés à bord du train de marchandises. Mais pour le responsable de la commission d’enquête, un diagnostic technique est aussi essentiel : « Il y a des interrogatoires et il y a une enquête tout à fait technique pour essayer de comprendre pourquoi la dérive, pourquoi il y a eu cette coupure de traction. On va soumettre la locomotive elle-même à une expertise approfondie pour essayer de comprendre ce qui s’est passé ».
Les conclusions préliminaires seront communiquées aux autorités avant le weekend. L’accident pourrait ne pas être lié à la vétusté de la voie ferrée selon cet expert et haut cadre de la société ferroviaire, même si près de la moitié du réseau emprunté est en très mauvais état. « Quand vous prenez le chemin de fer, il y a des infrastructures de 1906, de 1933, mais il y a quand même une partie qui a été un peu renouvelée. Vous avez sur 3 641 kilomètres, à peu près 1 500 qui ne sont pas en bon état, explique Marc Manyanga Ndambo. S’il faut les renouveler, c’est pratiquement 1,5 milliard de dollars s’il faut renouveler les 1 500 kilomètres ».
La compagnie est en faillite. Pour survivre, elle a dû se séparer d’un tiers de ses employés durant la dernière décennie. D’après un responsable de la compagnie, rien ne justifie la présence des clandestins dans des trains des marchandises souvent empruntés par des populations pauvres qui vont vers des milieux urbains ou vers les zones minières.
Autres articles
-
Mali : l'ONU exige une enquête "indépendante immédiate" sur de possibles crimes commis par le Wagner
-
Émeutes meurtrières en Ouzbékistan: 16 ans de prison pour le principal accusé
-
Burkina Faso: au moins treize (13) morts lors d'une attaque dans le nord du pays
-
Explosion dans une mosquée au Pakistan: le bilan monte à 83 morts (hôpital)
-
Mauritanie: l'ex-président Aziz appelé pour la 1er fois à la barre