Alors que le Sénégal affiche des avancées notables dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, le recouvrement des avoirs criminels reste un défi de taille. Dans la région de Kolda (sud), cette problématique mobilise désormais la société civile qui a réaffirmé ce vendredi son engagement à combattre ce fléau, appelant à une synergie renforcée entre les différents acteurs.
À l’occasion d’un atelier de sensibilisation tenu ce 30 mai sur le thème du recouvrement et de la gestion des avoirs mal acquis, les organisations de la société civile (OSC) ont remis une déclaration officielle au gouverneur de région. Dans cette déclaration, elles insistent sur la nécessité de consolider les efforts de coopération transfrontalière, en particulier avec la Guinée-Bissau voisine, et de renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité.
Le porte-parole des OSC a souligné l’urgence de sensibiliser davantage les populations locales aux risques liés à la criminalité transfrontalière, . « Les circuits financiers illicites continuent de menacer l’économie nationale », a-t-il averti, appelant à faire de la lutte contre la criminalité financière et frontalière une priorité nationale.
Une préoccupation partagée par le gouverneur adjoint chargé du développement, qui a dressé un tableau alarmant des défis spécifiques à la région de Kolda, frontalière à trois pays : « Nous sommes confrontés à des trafics multiples : bois, drogues, armes légères, êtres humains et espèces animales protégées. » Il appelle à une réponse ferme, concertée et inclusive pour endiguer ces menaces.
Cet atelier marque une étape importante dans la mobilisation citoyenne contre les flux financiers illicites. Les acteurs présents ont convenu de renforcer la coordination, tant au niveau local que régional, et de plaider pour des politiques publiques plus rigoureuses en matière de recouvrement et de gestion des avoirs criminels.
À l’occasion d’un atelier de sensibilisation tenu ce 30 mai sur le thème du recouvrement et de la gestion des avoirs mal acquis, les organisations de la société civile (OSC) ont remis une déclaration officielle au gouverneur de région. Dans cette déclaration, elles insistent sur la nécessité de consolider les efforts de coopération transfrontalière, en particulier avec la Guinée-Bissau voisine, et de renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité.
Le porte-parole des OSC a souligné l’urgence de sensibiliser davantage les populations locales aux risques liés à la criminalité transfrontalière, . « Les circuits financiers illicites continuent de menacer l’économie nationale », a-t-il averti, appelant à faire de la lutte contre la criminalité financière et frontalière une priorité nationale.
Une préoccupation partagée par le gouverneur adjoint chargé du développement, qui a dressé un tableau alarmant des défis spécifiques à la région de Kolda, frontalière à trois pays : « Nous sommes confrontés à des trafics multiples : bois, drogues, armes légères, êtres humains et espèces animales protégées. » Il appelle à une réponse ferme, concertée et inclusive pour endiguer ces menaces.
Cet atelier marque une étape importante dans la mobilisation citoyenne contre les flux financiers illicites. Les acteurs présents ont convenu de renforcer la coordination, tant au niveau local que régional, et de plaider pour des politiques publiques plus rigoureuses en matière de recouvrement et de gestion des avoirs criminels.
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