La propagation de l’épidémie dans des zones jusque-là épargnées n’a rien de rassurant, même si ce week-end, le gouvernement a revu à la baisse les chiffres de l’OMS. Pour les autorités guinéennes et Médecins sans frontières, la principale raison de cette recrudescence s’explique par la réticence tenace d’une partie de la population qui garde les malades à la maison ou nie tout simplement l’existence même du virus.
L’association humanitaire Médecins sans frontières, qui vient d’ouvrir un troisième centre de traitement à Telimele dans la région de Kundian, dispose de moyens financiers et humains de plus en plus limités. Le manque de matériel et de personnel rend la gestion de l’épidémie très compliquée et l’ONG sait désormais que la lutte contre la maladie prendra plus de temps que prévu.
Moyens financiers et humains trop limités, et manque d'implication de l'Etat
Mais Médecins sans frontières déplore également la faiblesse de l’implication de l’Etat qui ne semble pas faire de la lutte contre Ebola une priorité nationale. Selon l’organisation, la mobilisation permanente du ministère de la Santé ne suffit pas. Il faut également des prises de position fortes des personnalités politiques et de la société civile pour accentuer la sensibilisation auprès des populations, une sensibilisation qui s’est un peu essoufflée ces dernières semaines.
Source : Rfi.fr
-
En Libye, démantèlement d'un trafic d'or à l'aéroport de Misrata
-
Côte d'Ivoire: le retour de la peste porcine africaine alarme les éleveurs de porcs
-
Niger: le ministre des Mines avance un objectif de souveraineté sur les ressources minières du pays
-
Soudan: la ville d'El Fasher au milieu de l'offensive des paramilitaires de Hemedti
-
Tunisie: le siège de l’ordre des avocats à nouveau cible d’une attaque violente à Tunis