Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’ONG 3D, invite le ministère de l'Intérieur à impliquer les acteurs politiques. Pour lui, « cette interpellation des membres de l’Alliance pour la Transparence des Élections (ATEL) est légitime ». D’après lui, ce « dialogue doit aboutir à des consensus forts ».
« Ce qu'on a aujourd'hui, c'est tout sauf des concertations. C'est un monologue. Il faudrait que le ministère de l'Intérieur arrive à impliquer les acteurs politiques. Déjà, c'est une bonne chose qu'ils aient accepté de venir répondre à l'invitation du ministre. Ce qui reste, c'est de faire en sorte qu'on se retrouve autour d'une table. Parce que, ce dialogue-là, c'est avec les acteurs politiques. Rester et continuer à parler de présenter le processus que nous connaissons déjà, ce n’est pas ça l'essentiel. Alors j'estime aussi que les préoccupations de l'opposition sont légitimes », a affirmé le président de l’ONG 3D.
Il ajoute : « Si le décret qui dissout l’Assemblée nationale est bien légal, parce qu'il a une base constitutionnelle. Par contre le décret convoquant le collège électoral est très problématique. Il est problématique en ce sens qu'il s'arrange de prérogative de dispositions législatives. Il aurait dû, l’Etat poser une question beaucoup plus exhaustive, beaucoup plus ouverte sur au moins des dispositions concernant par exemple de la loi organique liée à la disposition des sièges, etc ».
Moundiaye Cissé invite les acteurs à nouer le fil du dialogue pour arriver à des consensus forts. « Ce qui n'a pas été fait et c'est ça qui est problématique. Donc que l'opposition demande à ce qu'il y ait des interprétations parce que dès lors qu'ils ont accepté de venir, c'est une très bonne chose. Il faudrait maintenant nouer le fil du dialogue pour arriver à des élections transparentes, inclusives et apaisées », a exhorté le directeur exécutif de l’ONG 3D.
Pour M. Cissé, « ce régime qui vient d'arriver, qui a été victime d'injustice plusieurs fois ne doit pas reproduire cette même injustice envers cette opposition-là. C'est pourquoi j'estime qu’il n'est pas encore trop tard. Donc un effort doit être fait venant de l'État envers cette opposition qui a accepté de venir et de bien discuter ».
« L'opposition l'accepte ce n’est pas encore trop tard, mais je réitère encore qu’il est encore possible de sauver les meubles », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a présidé ce samedi l’ouverture des discussions avec les acteurs politiques sur le processus électoral en vue des élections législatives anticipées prévues le 17 novembre prochain. La rencontre a été marquée par le départ d'Oumar Sarr, représentant de l'Alliance pour la transparence des élections (ATEL). Il a quitté la salle en signe de protestation. L’ATEL exige l’annulation des décrets sur le processus électoral.
« Ce qu'on a aujourd'hui, c'est tout sauf des concertations. C'est un monologue. Il faudrait que le ministère de l'Intérieur arrive à impliquer les acteurs politiques. Déjà, c'est une bonne chose qu'ils aient accepté de venir répondre à l'invitation du ministre. Ce qui reste, c'est de faire en sorte qu'on se retrouve autour d'une table. Parce que, ce dialogue-là, c'est avec les acteurs politiques. Rester et continuer à parler de présenter le processus que nous connaissons déjà, ce n’est pas ça l'essentiel. Alors j'estime aussi que les préoccupations de l'opposition sont légitimes », a affirmé le président de l’ONG 3D.
Il ajoute : « Si le décret qui dissout l’Assemblée nationale est bien légal, parce qu'il a une base constitutionnelle. Par contre le décret convoquant le collège électoral est très problématique. Il est problématique en ce sens qu'il s'arrange de prérogative de dispositions législatives. Il aurait dû, l’Etat poser une question beaucoup plus exhaustive, beaucoup plus ouverte sur au moins des dispositions concernant par exemple de la loi organique liée à la disposition des sièges, etc ».
Moundiaye Cissé invite les acteurs à nouer le fil du dialogue pour arriver à des consensus forts. « Ce qui n'a pas été fait et c'est ça qui est problématique. Donc que l'opposition demande à ce qu'il y ait des interprétations parce que dès lors qu'ils ont accepté de venir, c'est une très bonne chose. Il faudrait maintenant nouer le fil du dialogue pour arriver à des élections transparentes, inclusives et apaisées », a exhorté le directeur exécutif de l’ONG 3D.
Pour M. Cissé, « ce régime qui vient d'arriver, qui a été victime d'injustice plusieurs fois ne doit pas reproduire cette même injustice envers cette opposition-là. C'est pourquoi j'estime qu’il n'est pas encore trop tard. Donc un effort doit être fait venant de l'État envers cette opposition qui a accepté de venir et de bien discuter ».
« L'opposition l'accepte ce n’est pas encore trop tard, mais je réitère encore qu’il est encore possible de sauver les meubles », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a présidé ce samedi l’ouverture des discussions avec les acteurs politiques sur le processus électoral en vue des élections législatives anticipées prévues le 17 novembre prochain. La rencontre a été marquée par le départ d'Oumar Sarr, représentant de l'Alliance pour la transparence des élections (ATEL). Il a quitté la salle en signe de protestation. L’ATEL exige l’annulation des décrets sur le processus électoral.
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