![Retrait de 600 soldats tchadiens du G5 Sahel: il y a «des défis économiques» Retrait de 600 soldats tchadiens du G5 Sahel: il y a «des défis économiques»](https://www.pressafrik.com/photo/art/default/58462995-43108102.jpg?v=1629710339)
Le contingent tchadien déployé dans la zone des trois frontières (Mali, Niger, Burkina Faso) qui était de 1 200 hommes a été réduit de moitié. La raison invoquée par les autorités tchadiennes est un redéploiement stratégique afin de rendre la force G5 Sahel plus opérationnelle sur le théâtre des opérations lutte contre le terrorisme.
Ce retrait laisse-t-il un vide sur le terrain ? Pas forcément, répond Abdoulaye Barry, chercheur, spécialiste du sahel, joint par Kpénahi Traoré : « Le bataillon tchadien est venu avec des moyens militaires très lourds, notamment des chars à chenilles qui ne peuvent pas se déplacer facilement dans le Sahel face à des terroristes qui utilisent des motos et des pick-up. Il y a la dimension économique aussi, il est très difficile d’entretenir parce que le G5 est confronté à des défis économiques. »
« Mieux adaptée au défi »
« Donc aujourd’hui, poursuit Abdoulaye Barry, on redimensionne la force pour la rendre mieux adaptée au défi, avec des moyens légers et du même type que ceux que les terroristes utilisent sur le terrain. Aujourd’hui effectivement, le seul problème qui se pose, c’est qu’on est en saison des pluies, donc les terrains sont vraiment impraticables dans cette zone-là. Vous avez vu aujourd’hui, les attaque se sont multipliées, l’année dernière effectivement on a eu un répit car les deux groupes islamistes, le GSIM et l’État Islamique étaient en train de se combattre, mais cette année, les combats ont diminué d’intensité sur le terrain et donc les terroristes ont le temps d’attaquer. »
Ce retrait laisse-t-il un vide sur le terrain ? Pas forcément, répond Abdoulaye Barry, chercheur, spécialiste du sahel, joint par Kpénahi Traoré : « Le bataillon tchadien est venu avec des moyens militaires très lourds, notamment des chars à chenilles qui ne peuvent pas se déplacer facilement dans le Sahel face à des terroristes qui utilisent des motos et des pick-up. Il y a la dimension économique aussi, il est très difficile d’entretenir parce que le G5 est confronté à des défis économiques. »
« Mieux adaptée au défi »
« Donc aujourd’hui, poursuit Abdoulaye Barry, on redimensionne la force pour la rendre mieux adaptée au défi, avec des moyens légers et du même type que ceux que les terroristes utilisent sur le terrain. Aujourd’hui effectivement, le seul problème qui se pose, c’est qu’on est en saison des pluies, donc les terrains sont vraiment impraticables dans cette zone-là. Vous avez vu aujourd’hui, les attaque se sont multipliées, l’année dernière effectivement on a eu un répit car les deux groupes islamistes, le GSIM et l’État Islamique étaient en train de se combattre, mais cette année, les combats ont diminué d’intensité sur le terrain et donc les terroristes ont le temps d’attaquer. »
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