
Ce jeudi, le gouvernement a déclaré « l'état d'urgence sanitaire dans un certain nombre de territoires d'outre-mer où la situation est dramatique car ils sont rétifs à la vaccination ». « La vaccination est absolument indispensable », a martelé le Premier ministre Jean Castex devant des élus de Lot-et-Garonne à la mairie d'Agen, évoquant les pays qui « rêveraient de se vacciner mais qui n'y ont pas accès et où la pandémie fait des ravages ». « Rien ne vaut la preuve par l'exemple », a-t-il ajouté.
Depuis mercredi, la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy sont venus rejoindre La Réunion et la Martinique qui étaient déjà en état d'urgence sanitaire depuis le 13 juillet.
Devant cette situation, l'armée va dépêcher « de l'ordre de 40 à 50 spécialistes militaires médicaux (médecins, infirmiers, réanimateurs, etc.) et logisticiens » en Martinique, « en appui du CHU de Fort-de-France dans les prochains jours », a-t-elle indiqué. Le nombre de cas positifs y est passé de 2 241 la semaine dernière à 3 537, selon la préfecture, et le taux d'incidence de 280 cas à 995 pour 100 000 habitants.
« Emballement épidémique jamais connu jusqu'à maintenant »
« Il y a vraiment une différence nette, visible entre les populations qui se vaccinent et celles qui ne se vaccinent pas », a insisté Jean Castex. Victime du variant Delta et très peu vaccinée, La Réunion renoue avec un confinement partiel en journée « dès ce week-end », pour deux semaines, « renforcé d'un couvre-feu strict de 18h00 à 5h00 ». Une première depuis le confinement du printemps 2020, a annoncé jeudi le préfet de La Réunion Jacques Billant. « De 05h00 à 18h00, les déplacements sont limités à un rayon de 10 km autour de son domicile du lundi au samedi » et ce rayon est « abaissé à 5 km le dimanche », a précisé le préfet.
Sur l'île, le taux d'incidence atteint 350 cas pour 100 000 habitants et le taux de positivité « grimpe à près de 10% », a encore détaillé Jacques Billant. Selon lui, « cette forte dégradation est annonciatrice d'un emballement épidémique que nous n'avons jamais connu jusqu'à maintenant ».
La directrice générale de l'ARS, l'Agence régionale de Santé Martine Ladoucette a regretté la faible vaccination sur l'île où à peine trois personnes sur 10 sont entièrement vaccinées contre plus de 5 sur 10 au niveau national.
Martiniquais « moins immunisés »
Même problème en Martinique où la campagne de vaccination ne décolle pas et où à peine 15% des Martiniquais sont entièrement vaccinés. Un confinement sera mis en place à partir de ce vendredi 19h (23h TU, samedi 1h à Paris) pour une durée d'au moins trois semaines.
« Freiner le virus apparaît d'autant plus urgent que la population martiniquaise est moins immunisée, globalement plus âgée, et donc plus fragile que celle des régions où le Covid-19 a davantage circulé et où le taux de vaccination est plus important », a souligné le préfet de la Martinique Stanislas Cazelles lors d'une conférence de presse.
Depuis mercredi, la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy sont venus rejoindre La Réunion et la Martinique qui étaient déjà en état d'urgence sanitaire depuis le 13 juillet.
Devant cette situation, l'armée va dépêcher « de l'ordre de 40 à 50 spécialistes militaires médicaux (médecins, infirmiers, réanimateurs, etc.) et logisticiens » en Martinique, « en appui du CHU de Fort-de-France dans les prochains jours », a-t-elle indiqué. Le nombre de cas positifs y est passé de 2 241 la semaine dernière à 3 537, selon la préfecture, et le taux d'incidence de 280 cas à 995 pour 100 000 habitants.
« Emballement épidémique jamais connu jusqu'à maintenant »
« Il y a vraiment une différence nette, visible entre les populations qui se vaccinent et celles qui ne se vaccinent pas », a insisté Jean Castex. Victime du variant Delta et très peu vaccinée, La Réunion renoue avec un confinement partiel en journée « dès ce week-end », pour deux semaines, « renforcé d'un couvre-feu strict de 18h00 à 5h00 ». Une première depuis le confinement du printemps 2020, a annoncé jeudi le préfet de La Réunion Jacques Billant. « De 05h00 à 18h00, les déplacements sont limités à un rayon de 10 km autour de son domicile du lundi au samedi » et ce rayon est « abaissé à 5 km le dimanche », a précisé le préfet.
Sur l'île, le taux d'incidence atteint 350 cas pour 100 000 habitants et le taux de positivité « grimpe à près de 10% », a encore détaillé Jacques Billant. Selon lui, « cette forte dégradation est annonciatrice d'un emballement épidémique que nous n'avons jamais connu jusqu'à maintenant ».
La directrice générale de l'ARS, l'Agence régionale de Santé Martine Ladoucette a regretté la faible vaccination sur l'île où à peine trois personnes sur 10 sont entièrement vaccinées contre plus de 5 sur 10 au niveau national.
Martiniquais « moins immunisés »
Même problème en Martinique où la campagne de vaccination ne décolle pas et où à peine 15% des Martiniquais sont entièrement vaccinés. Un confinement sera mis en place à partir de ce vendredi 19h (23h TU, samedi 1h à Paris) pour une durée d'au moins trois semaines.
« Freiner le virus apparaît d'autant plus urgent que la population martiniquaise est moins immunisée, globalement plus âgée, et donc plus fragile que celle des régions où le Covid-19 a davantage circulé et où le taux de vaccination est plus important », a souligné le préfet de la Martinique Stanislas Cazelles lors d'une conférence de presse.
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