« Non à la mobilisation infinie », c'est ce qu'on pouvait lire sur une pancarte de protestation portée pendant cinq minutes avant l'intervention de la police, il y a quelques semaines.
Via les réseaux sociaux, d'autres ont tenté de se réunir à Moscou, Ekaterinbourg, Saint-Pétersbourg, Novossibirsk. Une dizaine de villes au total.
Surveillant comme le lait sur le feu toute contestation, les services de sécurité ont fait annuler, ou sérieusement encadrer, toutes portes fermées, ces rassemblements. À ces protestations, le pouvoir a de toute façon déjà répondu : aucun retour avant la fin des combats.
Pour tenter de faire retomber la colère et l'inquiétude, la même recette que depuis le début : des primes et des promesses de permission.
Irina Chistyakova, pour sa part, n'a pas cette oreille. Cette mère de Petrozavodsk, sans nouvelle de son fils conscrit, frappe à toutes les portes et s'exprime abondamment sur les réseaux sociaux, sans jamais rien réussir à savoir de ce qui a pu arriver à son fils Kirill, disparu un mois après le début de la guerre.
Seule information : dans sa brigade de 40 hommes, 32 sont morts, trois ont été faits prisonniers, puis échangés.
Cette année, Irina Chistyakova, qui se dit « trahie » par les autorités, n'a été invitée à aucun rassemblement officiel de fête des Mères de soldats.
Via les réseaux sociaux, d'autres ont tenté de se réunir à Moscou, Ekaterinbourg, Saint-Pétersbourg, Novossibirsk. Une dizaine de villes au total.
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Pour tenter de faire retomber la colère et l'inquiétude, la même recette que depuis le début : des primes et des promesses de permission.
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