Le verdict est tombé ce jeudi après-midi : Venant Rutunga, ancien directeur d’un institut de recherche, est condamné à 20 ans de prison pour complicité de génocide. Un verdict rendu plus de trois ans après son extradition des Pays-Bas, et deux ans après l’ouverture de son procès au Rwanda.
La chambre spéciale de la Haute Cour pour les crimes internationaux, installée dans le district de Nyanza, a jugé coupable Venant Rutunga de complicité de génocide, notamment pour avoir appelé des gendarmes qui ont commis des massacres dans l’ISAR Rubona, un institut de recherche agricole du sud du pays rapporte notre correspondante à Kigali, Lucie Mouillaud.
En 1994, Venant Rutunga est alors directeur régional. Quand les tueries commencent, plus d'un millier d'habitants viennent se réfugier dans l'enceinte de l'institut. Venant Rutunga a fait venir les militaires et les miliciens interahamwe.
Les juges n’ont pas retenu les deux autres charges, crime de génocide et crime contre l’humanité, une décision à laquelle Philibert Gakwenzire, le président de l’association des rescapés Ibuka, ne s’attendait pas, même si selon lui, la justice rwandaise a prouvé que l’accusé a été un « chaînon indispensable » à la réalisation du génocide.
Venant Rutunga, avait été arrêté aux Pays-Bas en 2019 puis extradé vers leRwanda en 2021. Une position des autorités néerlandaises que tient à saluer Philibert Gakwenzire après ce verdict, encourageant la coopération entre les pays en matière de justice.
La chambre spéciale de la Haute Cour pour les crimes internationaux, installée dans le district de Nyanza, a jugé coupable Venant Rutunga de complicité de génocide, notamment pour avoir appelé des gendarmes qui ont commis des massacres dans l’ISAR Rubona, un institut de recherche agricole du sud du pays rapporte notre correspondante à Kigali, Lucie Mouillaud.
En 1994, Venant Rutunga est alors directeur régional. Quand les tueries commencent, plus d'un millier d'habitants viennent se réfugier dans l'enceinte de l'institut. Venant Rutunga a fait venir les militaires et les miliciens interahamwe.
Les juges n’ont pas retenu les deux autres charges, crime de génocide et crime contre l’humanité, une décision à laquelle Philibert Gakwenzire, le président de l’association des rescapés Ibuka, ne s’attendait pas, même si selon lui, la justice rwandaise a prouvé que l’accusé a été un « chaînon indispensable » à la réalisation du génocide.
Venant Rutunga, avait été arrêté aux Pays-Bas en 2019 puis extradé vers leRwanda en 2021. Une position des autorités néerlandaises que tient à saluer Philibert Gakwenzire après ce verdict, encourageant la coopération entre les pays en matière de justice.
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