Les problèmes de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques (SAPCO) ont atteint le niveau d'une crise nationale, selon le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat. Lors de l'examen du budget 2026, lundi 08 décembre 2025, Amadou Ba a livré des détails explosifs sur l'entreprise publique, la qualifiant d'« entreprise non viable » où l'argent public serait dilapidé.
Le ministre a dénoncé l'état général de ses secteurs, confrontés à un triple fardeau notamment, « financement insuffisant, infrastructures inexistantes et filières mal structurées ». Mais c'est la gestion de la SAPCO qui a concentré ses critiques les plus virulentes, citant une structure qui « accumule dettes et dysfonctionnements ».
Amadou Ba a mis en évidence une gestion salariale totalement dérégulée qui plombe la trésorerie. L'entreprise emploie environ « 500 personnes » avec une masse salariale annuelle qui a atteint « 4 milliards de FCFA ». « Jusqu’à l’arrivée du DG en 2023, les rapports qui sortent montrent que la SAPCO n’est pas viable, on peut y investir beaucoup d’argent, mais rien ne marchera », a déclaré le ministre.
L'aggravation est récente et spectaculaire selon lui, « une augmentation de près de 2 milliards de FCFA des dépenses de personnel a été enregistrée entre 2023 et 2024 ».
« L'absence de grille salariale formelle est à l'origine de disparités considérables. La moyenne des 500 employés se situe à 600 000 FCFA par mois. Cependant, cette moyenne cache des abus », a lancé le membre de Pastef.
Amadou Ba a dénoncé l'abus des Directeurs successifs qui se sont octroyés des « sursalaires » illégitimes. L'année 2023 a été qualifiée de « catastrophique », avec des « augmentations salariales atteignant près de 500 millions de FCFA ».
Également, des Incohérences internes ont été révélé. Le ministre a cité des exemples d' « agents de sécurité percevant 600 000 FCFA, tandis que leurs collègues dans la même fonction ne touchent que 100 000 FCFA », une incohérence observée également chez les agents du nettoiement.
A l’en croire, le problème des coûts de fonctionnement est aggravé par l'endettement de la SAPCO envers les organismes sociaux et fiscaux. « La SAPCO a beaucoup de dettes : dette fiscale, dette sociale, elle doit même plus d’un milliard à l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES)».
Face à ce désastre financier et managérial, le ministre a exigé des mesures drastiques. Il a jugé « illogique et impossible » de maintenir 500 employés, dont beaucoup sont considérés comme inutiles. « Garder 500 agents qui ne font rien, ce n’est pas normal, c’est impossible d’avoir besoin de 500 agents » dans ce genre d’entreprises.
Amadou Ba a affirmé qu'il est impératif de « régler la situation des agents, faire un plan social avant de continuer », insistant sur le fait que l'entreprise doit retrouver sa viabilité pour que les fonds publics cessent d'être « des fonds perdus ».
Le ministre a dénoncé l'état général de ses secteurs, confrontés à un triple fardeau notamment, « financement insuffisant, infrastructures inexistantes et filières mal structurées ». Mais c'est la gestion de la SAPCO qui a concentré ses critiques les plus virulentes, citant une structure qui « accumule dettes et dysfonctionnements ».
Amadou Ba a mis en évidence une gestion salariale totalement dérégulée qui plombe la trésorerie. L'entreprise emploie environ « 500 personnes » avec une masse salariale annuelle qui a atteint « 4 milliards de FCFA ». « Jusqu’à l’arrivée du DG en 2023, les rapports qui sortent montrent que la SAPCO n’est pas viable, on peut y investir beaucoup d’argent, mais rien ne marchera », a déclaré le ministre.
L'aggravation est récente et spectaculaire selon lui, « une augmentation de près de 2 milliards de FCFA des dépenses de personnel a été enregistrée entre 2023 et 2024 ».
« L'absence de grille salariale formelle est à l'origine de disparités considérables. La moyenne des 500 employés se situe à 600 000 FCFA par mois. Cependant, cette moyenne cache des abus », a lancé le membre de Pastef.
Amadou Ba a dénoncé l'abus des Directeurs successifs qui se sont octroyés des « sursalaires » illégitimes. L'année 2023 a été qualifiée de « catastrophique », avec des « augmentations salariales atteignant près de 500 millions de FCFA ».
Également, des Incohérences internes ont été révélé. Le ministre a cité des exemples d' « agents de sécurité percevant 600 000 FCFA, tandis que leurs collègues dans la même fonction ne touchent que 100 000 FCFA », une incohérence observée également chez les agents du nettoiement.
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