La tension monte dans la commune de Saré Bidji, située à la périphérie de Kolda (haute Casamance). Face à la presse ce dimanche 11 mai, les habitants regroupés au sein du Comité de vigilance et de veille sur les terres ont lancé un appel urgent aux autorités pour la restitution de leurs terres et la mise en œuvre d’un audit foncier approfondi couvrant la période de 2012 à 2025.
« Nous n’entendons pas perdre nos terres. On marchera sur nos cadavres. Nous demandons un audit foncier », a déclaré avec fermeté Chérif Diallo, porte-parole du collectif. Les membres du comité accusent les autorités locales de lotissements abusifs et de gestion opaque du foncier, privant de nombreuses familles de leurs terres ancestrales.
La situation est d’autant plus critique qu’un autre dossier, celui lié au chantier de modernisation de l’aéroport, continue de nourrir la colère des habitants. Selon Chérif Diallo, « 50 familles ont été expropriées de 46 hectares sans aucune indemnisation. C’est inadmissible ».
En soutien à cette mobilisation, la section locale de l’organisation FRAPP (Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine), représentée par Aliou Gérard Koita et ses camarades, a exprimé sa solidarité et son engagement aux côtés des populations affectées. « Trop, c’est trop. Il faut que cela cesse. Nous appelons le président à intervenir personnellement pour faire la lumière et mettre fin à ces injustices », a lancé M. Koita.
Les populations de Saré Bidji attendent désormais des actes forts des autorités pour répondre à leurs revendications. En ligne de mire : la transparence sur la gestion des terres, la restitution des zones expropriées et la réparation des préjudices subis.
« Nous n’entendons pas perdre nos terres. On marchera sur nos cadavres. Nous demandons un audit foncier », a déclaré avec fermeté Chérif Diallo, porte-parole du collectif. Les membres du comité accusent les autorités locales de lotissements abusifs et de gestion opaque du foncier, privant de nombreuses familles de leurs terres ancestrales.
La situation est d’autant plus critique qu’un autre dossier, celui lié au chantier de modernisation de l’aéroport, continue de nourrir la colère des habitants. Selon Chérif Diallo, « 50 familles ont été expropriées de 46 hectares sans aucune indemnisation. C’est inadmissible ».
En soutien à cette mobilisation, la section locale de l’organisation FRAPP (Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine), représentée par Aliou Gérard Koita et ses camarades, a exprimé sa solidarité et son engagement aux côtés des populations affectées. « Trop, c’est trop. Il faut que cela cesse. Nous appelons le président à intervenir personnellement pour faire la lumière et mettre fin à ces injustices », a lancé M. Koita.
Les populations de Saré Bidji attendent désormais des actes forts des autorités pour répondre à leurs revendications. En ligne de mire : la transparence sur la gestion des terres, la restitution des zones expropriées et la réparation des préjudices subis.
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