
(photo: upload.wikimedia.org)
Invité de l’émission dominicale de la RFM, Grand Jury, Thierno Alassane Sall est revenu sur les origines de la crise entre le Sénégal et la Royal air Maroc (RAM). «Au départ la convention était bancale. Là où on a manqué de vigilance c’est quand Air Afrique a disparu. La RAM a apporté un avion, nous (le Sénégal), nous avons amené des actifs incorporels qu’on appelle droit de trafic, en l’occurrence la clientèle sénégalaise en matière de transport qui est là disponible» a-t-il expliqué. Ce droit de trafic a été évalué à 3,5 milliards de Francs Cfa selon Thierno Sall. La convention date d’avant l’alternance et donnait à la RAM beaucoup de contrôle.
En outre, il a fait savoir qu’: «en 2002 après la disparition d’Air Afrique, il y a eu avenant à la convention, le 17 mars, qui a donné à la RAM quasiment tout le droit de trafic: Cap Vert et l’Afrique sur l’Europe le Moyen Orient etc». Ainsi, selon lui «à partir de ce moment la logique aurait voulu qu’il y ait une réévaluation de notre actif incorporel dont la valeur était beaucoup plus importante».
Considérant la situation, il a estimé qu’«Air Sénégal ne peut pas et ne doit pas disparaître». Il a révèle qu’: «il faut beaucoup d’argent pour refaire partir cette société. Il faut que le partenariat soit revue et corrigé sur des bases beaucoup plus équitables, beaucoup plus objectives et que le Sénégal comprenne quelle est sa stratégie, ses objectifs dans le domaine du transport».
En outre, il a fait savoir qu’: «en 2002 après la disparition d’Air Afrique, il y a eu avenant à la convention, le 17 mars, qui a donné à la RAM quasiment tout le droit de trafic: Cap Vert et l’Afrique sur l’Europe le Moyen Orient etc». Ainsi, selon lui «à partir de ce moment la logique aurait voulu qu’il y ait une réévaluation de notre actif incorporel dont la valeur était beaucoup plus importante».
Considérant la situation, il a estimé qu’«Air Sénégal ne peut pas et ne doit pas disparaître». Il a révèle qu’: «il faut beaucoup d’argent pour refaire partir cette société. Il faut que le partenariat soit revue et corrigé sur des bases beaucoup plus équitables, beaucoup plus objectives et que le Sénégal comprenne quelle est sa stratégie, ses objectifs dans le domaine du transport».
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