Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération du Sénégal, Abdourahmane Sarr, est revenu sur la crise financière du pays à l’Assemblée nationale. Il a estimé ce vendredi que «la polémique sur la dette cachée n’a pas sa raison d’être», en réponse aux opposants qui défendent que cette situation est une invention du gouvernement, au cours d’une séance de «Questions-réponses» du Premier ministre Ousmane Sonko.
«L’Etat était en train de payer la dette. Dans la mesure où l’Etat payait la dette, la dette est connue. Mais cette même dette devrait être transmise au Fonds monétaire international (FMI) de telle sorte qu’il puisse faire des décaissements sur les données qui lui sont transmises par le Sénégal», a dit Abdourahmane Sarr, qui regrette la suspension des programmes du FMI en raison des révélations de l’Administration Faye sur la dette cachée.
En se basant sur le rapport d’audit du Cabinet Mozart qui porte la dette à 119% du PIB alors que l’ancien président Macky Sall assurait qu’il était à 74%, le ministre estime «qu’Il est donc normal que les gens ne puissent pas avoir confiance» au Sénégal, même s’il a précisé que le gouvernement est «en train de redresser la situation».
La prise de position du ministre s’inscrit dans la logique des propos du Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait prévenu au cours de son «Tera-meeting» que toutes les personnes qui nieront l’existence de la dette cachée pourraient faire l’objet de poursuites judiciaires.
«L’Etat était en train de payer la dette. Dans la mesure où l’Etat payait la dette, la dette est connue. Mais cette même dette devrait être transmise au Fonds monétaire international (FMI) de telle sorte qu’il puisse faire des décaissements sur les données qui lui sont transmises par le Sénégal», a dit Abdourahmane Sarr, qui regrette la suspension des programmes du FMI en raison des révélations de l’Administration Faye sur la dette cachée.
En se basant sur le rapport d’audit du Cabinet Mozart qui porte la dette à 119% du PIB alors que l’ancien président Macky Sall assurait qu’il était à 74%, le ministre estime «qu’Il est donc normal que les gens ne puissent pas avoir confiance» au Sénégal, même s’il a précisé que le gouvernement est «en train de redresser la situation».
La prise de position du ministre s’inscrit dans la logique des propos du Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait prévenu au cours de son «Tera-meeting» que toutes les personnes qui nieront l’existence de la dette cachée pourraient faire l’objet de poursuites judiciaires.
Autres articles
-
Dette du Sénégal : L’alerte rouge de la Bank of America face au refus d’Ousmane Sonko
-
Guichets uniques et cybersécurité : les nouvelles priorités du commerce interafricain
-
Banane locale : 12.500 tonnes écoulées en septembre grâce au gel des importations
-
Le Port de Dakar annule les pénalités sur les marchandises maliennes pour trois mois
-
Transitions justes et accélérateur mondial : de nouvelles perspectives pour l’Entreprise privée sénégalaise




Dette du Sénégal : L’alerte rouge de la Bank of America face au refus d’Ousmane Sonko


