Le Port autonome de Dakar a décidé d’annuler, pour une durée de trois mois, les pénalités et les frais d’emmagasinage appliqués aux marchandises appartenant au Mali. L’annonce a été faite vendredi par son directeur général, Waly Diouf Bodiang, lors d’une séance de travail avec des délégations des chambres de commerce de Bamako et de Dakar. « Nous avons pris la mesure forte d’annuler les pénalités et les frais d’emmagasinage des conteneurs appartenant au Mali », a-t-il déclaré.
Cette mesure vise à faciliter l’acheminement vers Bamako de centaines de conteneurs immobilisés depuis plusieurs semaines au port de Dakar. Selon le directeur général, « plus de 80 % des échanges terrestres entre nos deux pays transitent par les plateformes logistiques et portuaires sénégalaises », rappelant « l’interdépendance économique » qui unit le Sénégal et le Mali.
Le vice-président de la chambre de commerce de Bamako, Mamadou Thiéli Konaté, a salué « l’engagement indéfectible des autorités sénégalaises dans la mise en œuvre des mesures annoncées. » Cette décision intervient après la promesse du gouvernement sénégalais d’appuyer le convoyage des marchandises maliennes, un engagement formulé mardi par la ministre des Pêches et de l’Économie maritime, Fatou Diouf, lors d’une rencontre avec son homologue malienne, Dembélé Madina Sissoko, rappelle Aps.
Pour sa part, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, Abdoulaye Sow, a rappelé que « le Sénégal dépend fortement du dynamisme du marché malien », estimant qu’« il ne peut pas y avoir une économie sénégalaise forte sans un Mali stable et prospère ». Il recommande l’ouverture de « guichets uniques transfrontaliers » et la création d’« un fonds conjoint d’appui » afin de sécuriser les échanges et réduire les délais administratifs.
Cette mesure vise à faciliter l’acheminement vers Bamako de centaines de conteneurs immobilisés depuis plusieurs semaines au port de Dakar. Selon le directeur général, « plus de 80 % des échanges terrestres entre nos deux pays transitent par les plateformes logistiques et portuaires sénégalaises », rappelant « l’interdépendance économique » qui unit le Sénégal et le Mali.
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