Ernest Bai Koroma, le président sortant de la Sierra-Leone.
Face au président sortant Ernest Baï Koroma, Julius Maada Bio, un ancien militaire.
Co-auteur d'un coup d'Etat en 92, il avait renversé le gouvernement militaire 4 ans plus tard et remis le pouvoir à un civil après les élections de 1996.
Les Nations unies voient dans ce scrutin un test crucial, dix ans après la fin de la guerre. Jusqu'ici, pas d'incident notable, mais les observateurs relèvent que la tension monte.
Il y a cinq ans, la Sierra Leone avait connu sa première alternance au pouvoir à l'issue d'un scrutin jugé globalement libre et transparent. A l'époque, le sortant n'était pas candidat. Cette fois, Ernest Baï Koroma brigue un nouveau mandat, et si la jeunesse l'avait plébiscité en 2007, elle risque d'être plus partagée avec son adversaire, de 12 ans son cadet.
Surtout, même si l'équipe au pouvoir peut se prévaloir d'avoir développé les infrastructures, l'électricité, et introduit la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants en bas âge, 70 % de la population vit encore sous le seuil de pauvreté, et beaucoup n'ont pas d'emploi formel notamment chez les jeunes.
Et si la récente mise en exploitation d'importants gisements de fer devrait doper la croissance cette année, elle pourrait aussi, en aiguisant les appétits, comme la découverte de pétrole off shore, être facteur d'instabilité.
Source: RFI
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