La crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois, avait été provoquée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de novembre 2010.
"Pourquoi n'avez-vous pas demandé à votre mari d'abandonner le pouvoir?", a demandé le juge Bouakhi Kouadio à l'accusée. "C'est lui ( Laurent Gbagbo) le vainqueur, il m'aurait giflée si je lui faisais la suggestion", a répondu Mme Gbagbo, déclenchant des rires dans la salle.
Très influente épouse de Laurent Gbagbo et crainte pour son rôle de "présidente" à poigne, Simone Gbagbo a souvent été accusée d'avoir fortement soutenu - voire poussé - son mari à s'accrocher au pouvoir, et d'être liée aux "escadrons de la mort" contre les partisans de M. Ouattara, qu'elle a toujours honni.
L'ex-Première dame a défendu jeudi le rôle joué, pendant la crise, par les "Jeunes patriotes", un mouvement politique pro-Gbagbo accusés de violences par ses détracteurs.
"Les patriotes ont fait oeuvre utile en Côte d'Ivoire. Les Ivoiriens devraient s’aligner pour leur dire merci", a affirmé Mme Gbagbo, se disant "choquée quand on les accuse d'exactions".
"Je n'ai jamais vu de patriotes en armes (lors de la crise postélectorale)", a-t-elle souligné, à la question du juge qui lui demandait, "Qui tenait les kalachnikovs dans les rues ?"
Mme Gbagbo a par ailleurs assuré être étrangère au mode de financement du mouvement, qui avait pignon sur rue pendant le mandat de son mari. "Je participais à leurs manifestations, notamment des meetings, mais je n'étais pas leur financier", s'est-elle défendue.
Charles Blé Goudé, chef du mouvement des Jeunes patriotes, est actuellement jugé en compagnie de son mentor Laurent Gbagbo à La Haye.
La cour d'assises d'Abidjan juge depuis mardi l'épouse de l'ex-président Gbagbo, âgée de 66 ans, pour "crimes contre l'humanité, crimes contre les prisonniers de guerre et crimes contre les populations civiles" commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011.
Mme Gbagbo comparaît alors qu'elle purge déjà une première peine de 20 ans de prison pour "atteinte à la sûreté de l'Etat", prononcée l'an dernier.
"Pourquoi n'avez-vous pas demandé à votre mari d'abandonner le pouvoir?", a demandé le juge Bouakhi Kouadio à l'accusée. "C'est lui ( Laurent Gbagbo) le vainqueur, il m'aurait giflée si je lui faisais la suggestion", a répondu Mme Gbagbo, déclenchant des rires dans la salle.
Très influente épouse de Laurent Gbagbo et crainte pour son rôle de "présidente" à poigne, Simone Gbagbo a souvent été accusée d'avoir fortement soutenu - voire poussé - son mari à s'accrocher au pouvoir, et d'être liée aux "escadrons de la mort" contre les partisans de M. Ouattara, qu'elle a toujours honni.
L'ex-Première dame a défendu jeudi le rôle joué, pendant la crise, par les "Jeunes patriotes", un mouvement politique pro-Gbagbo accusés de violences par ses détracteurs.
"Les patriotes ont fait oeuvre utile en Côte d'Ivoire. Les Ivoiriens devraient s’aligner pour leur dire merci", a affirmé Mme Gbagbo, se disant "choquée quand on les accuse d'exactions".
"Je n'ai jamais vu de patriotes en armes (lors de la crise postélectorale)", a-t-elle souligné, à la question du juge qui lui demandait, "Qui tenait les kalachnikovs dans les rues ?"
Mme Gbagbo a par ailleurs assuré être étrangère au mode de financement du mouvement, qui avait pignon sur rue pendant le mandat de son mari. "Je participais à leurs manifestations, notamment des meetings, mais je n'étais pas leur financier", s'est-elle défendue.
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