Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Situation à Conakry : le Sénégal et la France condamnent, l’ONU dénonce, les USA inquiets

La répression aveugle de la manifestation de l’opposition ce lundi 28 septembre ayant causé la mort d’une centaine de personne a indigné la communauté internationale. L’ONU, les USA, la France et le Sénégal ont fermement condamné ces actes et rappelé le chef de la junte militaire, Moussa Dadis Camara à l’ordre.



Situation à Conakry : le Sénégal et la France condamnent, l’ONU dénonce, les USA inquiets
Le gouvernement du Sénégal est attristé par la violente répression du «rassemblement d’opposants ce lundi au stade de Conakry». Il a, selon un communiqué parvenu à notre rédaction, condamné avec «la plus grande fermeté ces actes odieux qui sont de nature à compromettre la paix, la sécurité et la transition démocratique en Guinée souhaitées par le Sénégal et la Communauté Internationale».
Le Sénégal a, en outre, appelé les autorités militaires au calme, à tout mettre en œuvre pour assurer la protection des personnes et des biens et à réaffirmer leur engagement à rendre le pouvoir aux civils.
Le gouvernement sénégalais a, par ailleurs, informé les autorités guinéennes de sa disponibilité à accueillir dans ses hôpitaux des blessés dont MM. Cellou Dalein Diallo, Sidiya Toure et Jean Marie Doré.
L’ONU, les USA et la France n’ont pas été en reste dans la condamnation de cette répression «démesurée».

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déploré l'usage excessif de la force contre les manifestants et appelé les forces de sécurité à la retenue, dans un communiqué diffusé lundi soir. "Il est choqué par les pertes en vies humaines, le nombre élevé de blessés et la destruction de biens, suite à l'usage excessif de la force", indique le texte.

Le gouvernement américain a, lui aussi, exprimé ses "inquiétudes" face à la répression sanglante, orchestrée par la junte du Capitaine Dadis Camara. Tandis que l’Etat français a lui aussi condamné "avec la plus grande fermeté" cette "répression violente".

Ibrahima Sory Baldé (correspondance particulière)

Mardi 29 Septembre 2009 - 10:15


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter