Depuis la reprise du titre «Direct Info» par le puissant homme d’affaires, Cheikh Amar, ce journal vit difficultés sur difficultés. En effet, des agents ont été licenciés et d’aucuns ont estimé que c’est de manière abusive. L’affaire est pendante en Justice. Les arriérés de salaire y sont monnaie courante tandis que les conditions de travail sont des plus exécrables. Les reporters qui ont requis l’anonymat ont confié: «Nous sommes restés deux mois sans percevoir nos salaires. Pire, nous avons passé la fête de Korité sans un sous», a déclaré un agent.
Ces propos ont été confirmés par un autre confrère qui souligne qu’ils sont désormais habitués aux arriérés de salaire. Pour les correspondants, «il y en qui depuis mars, n’ont perçu aucun franc de Direct». Les agents de ce quotidien d’informations sont dans un désarroi total. A quelques jours de la Tabaski, la Direction a annoncé un congé du journal. Cette nouvelle qui sera annoncée dans quelques heures par le Directeur de publication à l’occasion d’une réunion attise les inquiètudes et angoisses des journalistes, techniciens, chauffeurs et commerciaux. Ces problèmes sont tellement anciens et hypothèquent l’envol du journal que les agents se demandent si Cheikh Amar est véritablement au courant des difficultés qu’ils vivent.
«Ses largesses, sa richesse sont chantés de partout, on en parle à longueur de colonnes et nous qui sommes ses agents, nous vivons le martyr depuis qu’il a repris le journal. Il ne peut pas ne pas être au courant de nos misères», a déclaré notre confrère avec une voix qui tremblote. Pape Diogaye Faye que nous avons joint au téléphone bat en brèche les arguments de ses agents. Il a fait savoir qu’il n’existe pas d’arriérés de salaire dans sa boite. Et qu’il est même disposé à envoyer des ordres de virement. Le secrétaire général de la Section Synpics, Massaer Dia que PressAfrik a joint juste après le Directeur de publication a signalé qu’il paie selon la tête du client et qu’effectivement il y a deux mois d’arriérés de salaire.
En ce qui concerne la réunion prévue à 18 heures, il a confirmé tout en relativisant la volonté d’envoyer les agents en congé. Il a indiqué que «depuis 10 ans, il y a des agents de Direct Info qui ne sont jamais allés en grève. Et que ces congés relèvent d’une demande de beaucoup d’agents». Pape Diogaye Faye de déclarer : «je vais discuter avec eux et leur faire des propositions. J’estime qu’un congé d’un mois, c'est trop et que trois semaines suffisent largement. Mais je vais me plier à leur volonté».
S’agissant de la situation des correspondants, le Directeur de publication a avancé qu’effectivement il y a des arriérés à ce niveau et que la plupart sont à la tâche et qu’ils préfèrent souvent cumuler leurs dus pendant plus de cinq mois pour avoir une somme conséquente. Massaer Dia s’inscrit à faux et déclare que cette situation concerne des correspondants qui travaillent avec le boite depuis plus de 10 à 20 ans qui sont donc des permanents.
La réunion s’annonce houleuse dans la mesure où le départ en congé de tout le journal à quelques jours de la Tabaski est synonyme d’un licenciement qui ne dit pas son nom, surtout avec aucun espoir d’avoir des ressources pour les prochaines fêtes et rentrés des classes en des moments de crise.
Ces propos ont été confirmés par un autre confrère qui souligne qu’ils sont désormais habitués aux arriérés de salaire. Pour les correspondants, «il y en qui depuis mars, n’ont perçu aucun franc de Direct». Les agents de ce quotidien d’informations sont dans un désarroi total. A quelques jours de la Tabaski, la Direction a annoncé un congé du journal. Cette nouvelle qui sera annoncée dans quelques heures par le Directeur de publication à l’occasion d’une réunion attise les inquiètudes et angoisses des journalistes, techniciens, chauffeurs et commerciaux. Ces problèmes sont tellement anciens et hypothèquent l’envol du journal que les agents se demandent si Cheikh Amar est véritablement au courant des difficultés qu’ils vivent.
«Ses largesses, sa richesse sont chantés de partout, on en parle à longueur de colonnes et nous qui sommes ses agents, nous vivons le martyr depuis qu’il a repris le journal. Il ne peut pas ne pas être au courant de nos misères», a déclaré notre confrère avec une voix qui tremblote. Pape Diogaye Faye que nous avons joint au téléphone bat en brèche les arguments de ses agents. Il a fait savoir qu’il n’existe pas d’arriérés de salaire dans sa boite. Et qu’il est même disposé à envoyer des ordres de virement. Le secrétaire général de la Section Synpics, Massaer Dia que PressAfrik a joint juste après le Directeur de publication a signalé qu’il paie selon la tête du client et qu’effectivement il y a deux mois d’arriérés de salaire.
En ce qui concerne la réunion prévue à 18 heures, il a confirmé tout en relativisant la volonté d’envoyer les agents en congé. Il a indiqué que «depuis 10 ans, il y a des agents de Direct Info qui ne sont jamais allés en grève. Et que ces congés relèvent d’une demande de beaucoup d’agents». Pape Diogaye Faye de déclarer : «je vais discuter avec eux et leur faire des propositions. J’estime qu’un congé d’un mois, c'est trop et que trois semaines suffisent largement. Mais je vais me plier à leur volonté».
S’agissant de la situation des correspondants, le Directeur de publication a avancé qu’effectivement il y a des arriérés à ce niveau et que la plupart sont à la tâche et qu’ils préfèrent souvent cumuler leurs dus pendant plus de cinq mois pour avoir une somme conséquente. Massaer Dia s’inscrit à faux et déclare que cette situation concerne des correspondants qui travaillent avec le boite depuis plus de 10 à 20 ans qui sont donc des permanents.
La réunion s’annonce houleuse dans la mesure où le départ en congé de tout le journal à quelques jours de la Tabaski est synonyme d’un licenciement qui ne dit pas son nom, surtout avec aucun espoir d’avoir des ressources pour les prochaines fêtes et rentrés des classes en des moments de crise.
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