Dans une opération qu’ils ont décrite comme « surprise et rapide », les Ougandais ont fait carton plein… Le contingent a lancé des troupes au sol appuyées par plusieurs hélicoptères d’attaques. Les engins ont mitraillé, du ciel, au moins trois villages, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Mogadiscio et connus pour être des repères shebabs.
Une réunion de responsables islamistes a également été perturbée et plusieurs participants blessés. Deux commandants shebabs ont été arrêtés et livrés à l’armée somalienne. Les Forces de défense du peuple ougandais (UPDF) affirment avoir, au passage, détruit véhicules, armes et matériel.
Le gouverneur de la région Bas-Shabelle a confirmé l’opération et son bilan très lourd pour les terroristes, un succès dû, en grande partie, à l’utilisation d’hélicoptères d’attaque dont le manque a toujours été critiqué au sein de l’Amisom.
Pourtant, en février 2012, la livraison de douze appareils avait été autorisée par l’ONU mais quelques mois plus tard, trois hélicoptères ougandais en route pour la Somalie se sont écrasés, mettant un coup d’arrêt au projet. Depuis, ce type d’engins n’était utilisé que par le Kenya et l’Éthiopie, en dehors du cadre de l’Amisom.
La force africaine a enfin reçu trois hélicoptères MD-500, en décembre 2016. Puis, fin 2020, l’Ouganda a déployé une unité aérienne, fruit d’un partenariat avec l’ONU et l’Amisom, dont le premier fait d’armes majeur vient d’être enregistré, ce week-end.
Une réunion de responsables islamistes a également été perturbée et plusieurs participants blessés. Deux commandants shebabs ont été arrêtés et livrés à l’armée somalienne. Les Forces de défense du peuple ougandais (UPDF) affirment avoir, au passage, détruit véhicules, armes et matériel.
Le gouverneur de la région Bas-Shabelle a confirmé l’opération et son bilan très lourd pour les terroristes, un succès dû, en grande partie, à l’utilisation d’hélicoptères d’attaque dont le manque a toujours été critiqué au sein de l’Amisom.
Pourtant, en février 2012, la livraison de douze appareils avait été autorisée par l’ONU mais quelques mois plus tard, trois hélicoptères ougandais en route pour la Somalie se sont écrasés, mettant un coup d’arrêt au projet. Depuis, ce type d’engins n’était utilisé que par le Kenya et l’Éthiopie, en dehors du cadre de l’Amisom.
La force africaine a enfin reçu trois hélicoptères MD-500, en décembre 2016. Puis, fin 2020, l’Ouganda a déployé une unité aérienne, fruit d’un partenariat avec l’ONU et l’Amisom, dont le premier fait d’armes majeur vient d’être enregistré, ce week-end.
Autres articles
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC