Malgré les cicatrices de la guerre, la grande métropole de Mogadiscio a les apparences d'une ville portuaire normale. Sauf que le million et demi d'habitants de la capitale vit dans la peur d'une nouvelle attaque des jihadistes shebabs, qui entretiennent toujours des cellules clandestines et qui ont juré de frapper durement les autorités somaliennes, quelles qu'elles soient.
Cette fois, c'est le célèbre Café italien qui a été visé. Situé sur l'avenue Maka al-Mukarama, l'une des principales artères de la capitale, qui mène au palais présidentiel, l'établissement se trouve près du bureau des passeports. Il est fréquenté par des officiers d'immigration et des militaires. Ce sont eux que les islamistes ont voulu frapper, de leur propre aveu. Une voiture bourrée d'explosifs a été mise à feu à quelques mètres de là, en plein après-midi, donc en pleine affluence selon un témoin oculaire.
Depuis l'élection du président Farmajo, les shebabs frappent quotidiennement dans la capitale et dans les campagnes alentour : assassinats ciblés, attaques éclair de villages et d'avant-postes militaires, obus de mortier près du palais présidentiel, mines qui explosent au passage des convois militaires... Début avril, un kamikaze avait d'ailleurs manqué de tuer le nouveau chef de l'armée somalienne, qui venait à peine d'être nommé avec pour mission de « libérer » les territoires encore occupés par la branche somalienne d'al-Qaïda.
Cette fois, c'est le célèbre Café italien qui a été visé. Situé sur l'avenue Maka al-Mukarama, l'une des principales artères de la capitale, qui mène au palais présidentiel, l'établissement se trouve près du bureau des passeports. Il est fréquenté par des officiers d'immigration et des militaires. Ce sont eux que les islamistes ont voulu frapper, de leur propre aveu. Une voiture bourrée d'explosifs a été mise à feu à quelques mètres de là, en plein après-midi, donc en pleine affluence selon un témoin oculaire.
Depuis l'élection du président Farmajo, les shebabs frappent quotidiennement dans la capitale et dans les campagnes alentour : assassinats ciblés, attaques éclair de villages et d'avant-postes militaires, obus de mortier près du palais présidentiel, mines qui explosent au passage des convois militaires... Début avril, un kamikaze avait d'ailleurs manqué de tuer le nouveau chef de l'armée somalienne, qui venait à peine d'être nommé avec pour mission de « libérer » les territoires encore occupés par la branche somalienne d'al-Qaïda.
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