Alors que la guerre au Soudan en est à son dixième mois, cette décision empêche l’assistance aux populations dans les zones contrôlées par les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdan Daglo, dit « Hemedti », qui combattent l’armée régulière, conduite par le général Abdel Fatah al-Burhan.
Les organisations humanitaires dénoncent la décision, s’alarmant de la situation catastrophique, notamment Leni Kinzli, porte-parole du Programme alimentaire mondial au Soudan.
« À l'heure actuelle, le PAM ne peut transporter aucune aide alimentaire du Tchad au Darfour, en traversant la frontière. Nous pouvons apporter un aide d’urgence à l’est du pays via Port-Soudan. Mais nous ne pouvons pas l'acheminer de l'est à l'ouest pour arriver le Darfour. Et nous ne pouvons pas passer de zones contrôlées par l'armée à des zones contrôlées par les paramilitaires. Il y a quelques semaines, le gouvernement a désigné les forces paramilitaires comme une organisation terroriste, et a cité des raisons sécuritaires pour interdire l'acheminement d'aide via cette frontière avec le Tchad. Cette décision intervient à un moment critique où nous devrions être en train de distribuer une assistance alimentaire. Nous enregistrons des niveaux record de faim alors que nous sommes en pleine période de récolte, surtout dans les zones de conflit, comme le Darfour. Nous recevons des rapports d'insécurité alimentaire extrême, d'enfants qui meurent de faim dans des camps au Darfour. Sans un accès libre, nous mettons en garde contre une catastrophe alimentaire imminente ».
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a rejeté les « fausses accusations » de Washington, affirmant que la frontière soudano-tchadienne était « le principal point d'entrée pour les armes et les équipements » utilisés pour commettre des « atrocités » contre les Soudanais.
Les organisations humanitaires dénoncent la décision, s’alarmant de la situation catastrophique, notamment Leni Kinzli, porte-parole du Programme alimentaire mondial au Soudan.
« À l'heure actuelle, le PAM ne peut transporter aucune aide alimentaire du Tchad au Darfour, en traversant la frontière. Nous pouvons apporter un aide d’urgence à l’est du pays via Port-Soudan. Mais nous ne pouvons pas l'acheminer de l'est à l'ouest pour arriver le Darfour. Et nous ne pouvons pas passer de zones contrôlées par l'armée à des zones contrôlées par les paramilitaires. Il y a quelques semaines, le gouvernement a désigné les forces paramilitaires comme une organisation terroriste, et a cité des raisons sécuritaires pour interdire l'acheminement d'aide via cette frontière avec le Tchad. Cette décision intervient à un moment critique où nous devrions être en train de distribuer une assistance alimentaire. Nous enregistrons des niveaux record de faim alors que nous sommes en pleine période de récolte, surtout dans les zones de conflit, comme le Darfour. Nous recevons des rapports d'insécurité alimentaire extrême, d'enfants qui meurent de faim dans des camps au Darfour. Sans un accès libre, nous mettons en garde contre une catastrophe alimentaire imminente ».
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a rejeté les « fausses accusations » de Washington, affirmant que la frontière soudano-tchadienne était « le principal point d'entrée pour les armes et les équipements » utilisés pour commettre des « atrocités » contre les Soudanais.
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