Mona Rishmawi, cheffe de la division État de droit, égalité et non-discrimination au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, dénonce le ciblage ethnique des communautés masalit au Darfour.
« Ce qui s'est passé, dit-elle à Welly Diallo, dans la région autour de El-Geneina, qui est normalement une ville multiethnique, c'est que quand les Forces de soutien rapide ont pris le contrôle, ils s'en sont pris à la communauté masalit dans leurs habitations, ils les ont ciblés, maison par maison, quartier par quartier de façon très systématique ; ils les ont chassés hors de El-Geneina et éventuellement hors du Darfour jusqu'au Tchad. »
« Crime de persécution »
« Et c'est pour ça que dans notre rapport nous expliquons que ce qui se passe est un crime de persécution commis par les FSR parce qu'il est clair qu'il y a une volonté de ciblage ethnique ; ce qui n'est pas le cas dans tout le Soudan, mais malheureusement dans le Darfour il y a un ciblage ethnique dans la population civile, les masalites mais aussi les autres communautés sont en colère et reprochent au gouvernement qu'il n'y ait eu aucune tentative pour les protéger », conclut Mona Rishmawi.
« Ce qui s'est passé, dit-elle à Welly Diallo, dans la région autour de El-Geneina, qui est normalement une ville multiethnique, c'est que quand les Forces de soutien rapide ont pris le contrôle, ils s'en sont pris à la communauté masalit dans leurs habitations, ils les ont ciblés, maison par maison, quartier par quartier de façon très systématique ; ils les ont chassés hors de El-Geneina et éventuellement hors du Darfour jusqu'au Tchad. »
« Crime de persécution »
« Et c'est pour ça que dans notre rapport nous expliquons que ce qui se passe est un crime de persécution commis par les FSR parce qu'il est clair qu'il y a une volonté de ciblage ethnique ; ce qui n'est pas le cas dans tout le Soudan, mais malheureusement dans le Darfour il y a un ciblage ethnique dans la population civile, les masalites mais aussi les autres communautés sont en colère et reprochent au gouvernement qu'il n'y ait eu aucune tentative pour les protéger », conclut Mona Rishmawi.
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