À l’hôpital Royal Care de Khartoum, 19 blessés avaient été acheminés à 18h dont cinq dans un état critique. Selon des témoins, tous étaient blessés par balle. L’appel à la retenue lancé hier par l’ONU aux militaires soudanais n’a visiblement pas été entendu.
Dès le petit matin, soldats et paramilitaire s’étaient déployées en masse dans la capitale soudanaise, installant des barrages pour empêcher les manifestants de se rassembler et bloquer les ponts qui relient le centre de Khartoum aux banlieues alentours. Malgré ces entraves, des rassemblements ont commencé à se former dans différents quartiers. « J’ai un peu peur, mais je suis là. Nous voulons une armée qui ne s’occupe pas de politique », expliquait dans le quartier Burri une jeune fille de 23 ans, le drapeau soudanais noué autour du front.
Rapidement, cependant, les forces de l’ordre ont commencé à disperser les manifestants à coup de gaz lacrymogènes, mais aussi donc par endroits de balles réelles. « Ils tirent sur des civils pacifiques », dénonçait un jeune homme vers 16h, rue 60 à Khartoum, tout en fuyant pour échapper aux tirs.
En fin d’après-midi, de nombreuses rues étaient encore bloquées. Le syndicat des médecins s’est d’ailleurs inquiété ce soir qu’il soit difficile pour les blessés d’accéder aux hôpitaux. Il a également diffusé un appel au don de sang pour venir en aide aux victimes.
Dès le petit matin, soldats et paramilitaire s’étaient déployées en masse dans la capitale soudanaise, installant des barrages pour empêcher les manifestants de se rassembler et bloquer les ponts qui relient le centre de Khartoum aux banlieues alentours. Malgré ces entraves, des rassemblements ont commencé à se former dans différents quartiers. « J’ai un peu peur, mais je suis là. Nous voulons une armée qui ne s’occupe pas de politique », expliquait dans le quartier Burri une jeune fille de 23 ans, le drapeau soudanais noué autour du front.
Rapidement, cependant, les forces de l’ordre ont commencé à disperser les manifestants à coup de gaz lacrymogènes, mais aussi donc par endroits de balles réelles. « Ils tirent sur des civils pacifiques », dénonçait un jeune homme vers 16h, rue 60 à Khartoum, tout en fuyant pour échapper aux tirs.
En fin d’après-midi, de nombreuses rues étaient encore bloquées. Le syndicat des médecins s’est d’ailleurs inquiété ce soir qu’il soit difficile pour les blessés d’accéder aux hôpitaux. Il a également diffusé un appel au don de sang pour venir en aide aux victimes.
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