![Taïwan: face à la crainte d’une invasion, les formations de défense civile se multiplient Taïwan: face à la crainte d’une invasion, les formations de défense civile se multiplient](https://www.pressafrik.com/photo/art/default/64183661-46089163.jpg?v=1651421387)
Apprendre à stopper une hémorragie, faire un garrot ou encore évacuer un blessé en temps de guerre, c'est le programme de la formation de premier secours organisée depuis le début de l'année par l'association Maidike à Taipei.
« Au début, nos formations de premiers secours n'étaient pas forcément tournées vers des situations de guerre, mais avec l'invasion russe en Ukraine, la demande pour ce type d'ateliers est montée en flèche », explique Chen Bo-Han, le directeur de l’association.
La formation de quatre heures réunit en moyenne de 20 à 30 participants. Parmi eux, Madame Lin, une ingénieure de 34 ans. Casquette kaki vissée sur la tête, c'est la première fois qu'elle réalise un garrot : « Avec la guerre en Ukraine, on réalise que Taïwan pourrait devenir un terrain de guerre. Je veux apprendre à protéger mes proches, porter secours aux blessés et contribuer à défendre mon pays. »
La formation des citoyens, un sujet encore tabou
Pour assurer sa défense, Taïwan compte pourtant sur une armée de 200 000 soldats professionnels. Mais la formation des citoyens reste taboue comme l’explique Guan Ting (dont le prénom a été modifié) : « À Taïwan, le gouvernement ne met pas vraiment l'accent sur la formation de la réserve militaire ou des civils. Mais si la population taïwanaise n'est pas capable de se protéger elle-même, alors qui nous défendra ? »
Avec ou sans le soutien du gouvernement, ces formations civiles ne devraient pas désemplir. Selon de récents sondages, 70% des Taïwanais se disent prêts à se défendre en cas d'invasion chinoise.
« Au début, nos formations de premiers secours n'étaient pas forcément tournées vers des situations de guerre, mais avec l'invasion russe en Ukraine, la demande pour ce type d'ateliers est montée en flèche », explique Chen Bo-Han, le directeur de l’association.
La formation de quatre heures réunit en moyenne de 20 à 30 participants. Parmi eux, Madame Lin, une ingénieure de 34 ans. Casquette kaki vissée sur la tête, c'est la première fois qu'elle réalise un garrot : « Avec la guerre en Ukraine, on réalise que Taïwan pourrait devenir un terrain de guerre. Je veux apprendre à protéger mes proches, porter secours aux blessés et contribuer à défendre mon pays. »
La formation des citoyens, un sujet encore tabou
Pour assurer sa défense, Taïwan compte pourtant sur une armée de 200 000 soldats professionnels. Mais la formation des citoyens reste taboue comme l’explique Guan Ting (dont le prénom a été modifié) : « À Taïwan, le gouvernement ne met pas vraiment l'accent sur la formation de la réserve militaire ou des civils. Mais si la population taïwanaise n'est pas capable de se protéger elle-même, alors qui nous défendra ? »
Avec ou sans le soutien du gouvernement, ces formations civiles ne devraient pas désemplir. Selon de récents sondages, 70% des Taïwanais se disent prêts à se défendre en cas d'invasion chinoise.
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