En matière économique, certaines décisions de John Magufuli provoquent soit des crissements de mâchoires, soit carrément une sourde hostilité des milieux d'affaires. Ainsi, le président a récemment imposé à l'armée tanzanienne d'acheter aux paysans la totalité de la production de noix de cajou, soit quand même 200 000 tonnes, au prix de 1 280 euros la tonne, parce que les négociants traditionnels ne voulaient pas l'acheter à un tel prix, près de deux fois supérieur au prix du marché. Si les paysans sont contents, la mesure, très coûteuse, vaut au président une réputation d'anti-libéral.
Beaucoup lui reprochent de confondre la lutte contre les abus avec une forme de défiance envers les patrons, régulièrement vilipendés par le président. Plusieurs hommes d'affaires sont sous les verrous, accusés de corruption. Et Magufuli a lancé une croisade contre les compagnies minières et notamment le géant de l'exploitation aurifère, Acacia, qui s'est vu imposer des amendes records.
Ces relations conflictuelles avec les entreprises commencent à se faire sentir, selon la Banque africaine de développement qui note un ralentissement du secteur privé. Pourtant, la Tanzanie reste à bien des égards exemplaire. Enfant chéri des bailleurs de fonds depuis vingt ans, le pays connaît une croissance de 6,5% par an et voit chaque année la pauvreté reculer. Des acquis fragiles et qu'il faudrait consolider, rappellent les patrons tanzaniens.
Beaucoup lui reprochent de confondre la lutte contre les abus avec une forme de défiance envers les patrons, régulièrement vilipendés par le président. Plusieurs hommes d'affaires sont sous les verrous, accusés de corruption. Et Magufuli a lancé une croisade contre les compagnies minières et notamment le géant de l'exploitation aurifère, Acacia, qui s'est vu imposer des amendes records.
Ces relations conflictuelles avec les entreprises commencent à se faire sentir, selon la Banque africaine de développement qui note un ralentissement du secteur privé. Pourtant, la Tanzanie reste à bien des égards exemplaire. Enfant chéri des bailleurs de fonds depuis vingt ans, le pays connaît une croissance de 6,5% par an et voit chaque année la pauvreté reculer. Des acquis fragiles et qu'il faudrait consolider, rappellent les patrons tanzaniens.
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