« Notre combat contre ce fléau est total. Le gouvernement est instruit pour adopter une politique de tolérance zéro face aux détournements de deniers publics. » C’est le ton du président Mahamat Déby à l’occasion de la fête de l’indépendance édition 2024 pour faire de la corruption son cheval de bataille désormais.
Pour les Tchadiens, ce phénomène prend de l’ampleur et il faut faire un travail sérieux à la base, c'est-à-dire dans les institutions gouvernementales. Foullah Baba Isaac est le coordonnateur de l’association de lutte contre la corruption et les malversations économiques au Tchad (Alcomet). « Il va falloir d'abord que l'État assainisse son environnement avant de dire à la population qu'il lutte contre la corruption. C'est un discours qui permet de dire aux citoyens : "je lutterai plus tard contre la corruption". »
Une lutte contre l'impunité primordiale
L’impunité est la cause principale de la corruption au Tchad, estime le Pr Ahmat Mahamat Hassan, ancien ministre de la Justice, donc il faut des actes, dit-il. « Si l'État n'est pas fort, que l'autorité n'est pas rétablie et qu'il n'y a pas une lutte efficace contre la corruption et le détournement, le Tchad ne sera pas un pays d'investissement. Il y a des gens qui ont détourné des biens de l'État qui en jouissent en toute impunité. Il y a deux poids, deux mesures. »
Bien qu’en août 2024, les autorités de la transition ont par ordonnance créé une autorité indépendante de lutte contre la corruption et ratifié des textes et des instruments juridiques contre la corruption, le Tchad est, selon l'ONG Transparency international, l'un des pays les plus corrompus dans le monde sur l’indice de perception de la corruption.
Pour les Tchadiens, ce phénomène prend de l’ampleur et il faut faire un travail sérieux à la base, c'est-à-dire dans les institutions gouvernementales. Foullah Baba Isaac est le coordonnateur de l’association de lutte contre la corruption et les malversations économiques au Tchad (Alcomet). « Il va falloir d'abord que l'État assainisse son environnement avant de dire à la population qu'il lutte contre la corruption. C'est un discours qui permet de dire aux citoyens : "je lutterai plus tard contre la corruption". »
Une lutte contre l'impunité primordiale
L’impunité est la cause principale de la corruption au Tchad, estime le Pr Ahmat Mahamat Hassan, ancien ministre de la Justice, donc il faut des actes, dit-il. « Si l'État n'est pas fort, que l'autorité n'est pas rétablie et qu'il n'y a pas une lutte efficace contre la corruption et le détournement, le Tchad ne sera pas un pays d'investissement. Il y a des gens qui ont détourné des biens de l'État qui en jouissent en toute impunité. Il y a deux poids, deux mesures. »
Bien qu’en août 2024, les autorités de la transition ont par ordonnance créé une autorité indépendante de lutte contre la corruption et ratifié des textes et des instruments juridiques contre la corruption, le Tchad est, selon l'ONG Transparency international, l'un des pays les plus corrompus dans le monde sur l’indice de perception de la corruption.
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