Idriss Deby semble pressé cette fois d'organiser des législatives repoussées à plusieurs reprises depuis 2015. Du moins si l'on en croit cette lettre de son chef de cabinet au président de la Céni.
Cette correspondance rappelle d'abord les deux propositions de chronogramme que la Commission électorale a présenté récemment au chef de l'État tchadien et qui renvoient les législatives et les locales prévues officiellement avant la fin de l'année, soit au mois d'avril de l'année prochaine au mieux, soit en novembre au plus tard.
C'est « non » pour Idriss Deby, écrit son chef de cabinet dans un langage plus diplomatique. Et il enjoint au président de la Céni d'élaborer, en collaboration avec le CNDP, le Cadre national de dialogue politique qui rassemble majorité et opposition, « un chronogramme réaliste » qui permette d'organiser ces deux scrutins à la fin de cette année, ou courant janvier 2020 au plus tard.
« Ce délai est impossible à tenir »
Cette injonction du chef de l'État risque d’être difficile à suivre. La Céni aurait d’ailleurs déjà réagi à cette correspondance, qui date d'il y a à peine trois jours, en expliquant que « ce délai est impossible à tenir ». Elle invoque notamment le manque de moyens, explique un haut cadre de la présidence.
Sur les 54 milliards de francs CFA nécessaires à l'organisation des législatives, la Céni ne dispose à l'heure actuelle que de 10 milliards de francs, précise cette source. Des tractations sont en cours pour fixer une nouvelle date. Le problème, explique notre source, c'est que « la Céni se base sur ce qu'elle a pour faire son calendrier. »
Idriss Deby devrait donc en appeler aux partenaires pour qu'ils tiennent leurs promesses de financement, au cours de son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, assure le même responsable tchadien. Pour tenter de respecter le plus possible les délais qu'il s'est lui-même fixés.
Cette correspondance rappelle d'abord les deux propositions de chronogramme que la Commission électorale a présenté récemment au chef de l'État tchadien et qui renvoient les législatives et les locales prévues officiellement avant la fin de l'année, soit au mois d'avril de l'année prochaine au mieux, soit en novembre au plus tard.
C'est « non » pour Idriss Deby, écrit son chef de cabinet dans un langage plus diplomatique. Et il enjoint au président de la Céni d'élaborer, en collaboration avec le CNDP, le Cadre national de dialogue politique qui rassemble majorité et opposition, « un chronogramme réaliste » qui permette d'organiser ces deux scrutins à la fin de cette année, ou courant janvier 2020 au plus tard.
« Ce délai est impossible à tenir »
Cette injonction du chef de l'État risque d’être difficile à suivre. La Céni aurait d’ailleurs déjà réagi à cette correspondance, qui date d'il y a à peine trois jours, en expliquant que « ce délai est impossible à tenir ». Elle invoque notamment le manque de moyens, explique un haut cadre de la présidence.
Sur les 54 milliards de francs CFA nécessaires à l'organisation des législatives, la Céni ne dispose à l'heure actuelle que de 10 milliards de francs, précise cette source. Des tractations sont en cours pour fixer une nouvelle date. Le problème, explique notre source, c'est que « la Céni se base sur ce qu'elle a pour faire son calendrier. »
Idriss Deby devrait donc en appeler aux partenaires pour qu'ils tiennent leurs promesses de financement, au cours de son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, assure le même responsable tchadien. Pour tenter de respecter le plus possible les délais qu'il s'est lui-même fixés.
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