Il est 11heures, ce dimanche aux encablunres de la gare routière de Pompier. Le soleil darde ses rayons implacables tandis que la circulation est d'une fluidité relaxante. De loin, des individus rangent sur les portes bagages de certains véhicules des bagages. Tandis que sur d’autres les bagages sont déjà bien attachés. On sent encore le léger flux de clients dans ce garage. A l’entrée de ce lieu, les rabatteurs n'ont rien perdu de leur agressivité et de leur opiniâtreté à trouver des clients. Un jeune homme de venir nous accueillir tout en nous causant: «vous avez besoin d’un véhicule? Avant de nous demander notre destination, «si vous voulez à Tamba, c’est par là, Fouta, c’est de l’autre côté!», Kolda… Monsieur, il est même possible de louer une voiture de sept places, un minibus, ou même un car, si vous le préférer?».
Pendant ce temps, un coup d'oeil sur les plaques flanquées un peu partout dans le garages renseignent des destinations. C'est ainsi que nous avons pu lire: «sept place, taxi, mini car, pour Tamba!». Pour ce cas ci, il n'y a pas trop de souci à se faire, à cause des bagages, nous distinguons les voyageurs. Certains désespérément assis auprès de leurs valises, sacs à dos, sachets bleus ou blancs à la main. Par contre d’autres semblent plus inquiets et se tiennent debout. Chacun veut voyager. Certains comme, Ousmane Mbaye, «on ne voit pas de voiture, je suis là à peine depuis plus de 3heures de temps. Les coxeurs cherchent depuis en vain un chauffeur qui veut aller à Tamba.» a soutenu Amadou Diallo. «En cette veille de Tabaski, les chauffeurs ne veulent que de la location. Malgré que le coxeur nous a juré de payer le double du transport, certains comme moi qui tient à voyager ont accepté, d’autres faute de moyens certainement ont refusé», « il faut que les chauffeurs aussi comprennent que les voyageurs ont pour la majorité des engagements et ne s’attendaient pas à cette double tarification» t-il avancé.
Visage sombre, Alassane Diallo est angoissé. "Je suis là depuis 6heures du matin. Les chauffeurs ont non seulement augmenté le prix du transport. Mais surtout, ils demandent très cher pour les bagages» fustige le natif du quartier Pont légal. A deux pas de lui, une femme assise son enfant sur ses jambes, «je n’ai pas pu aller dans l’autre véhicule car vous voyez ma valise là qui ne fait même pas 20kilogrammes, on m’a demandé de payer 10.000 francs CFA. Pourtant je leur ai proposé 5.000 francs, qu’ils ont refusé, c’est inhumain» a-t-elle fustigé.
«Je ne peux pas aller à Matam, je vais passer la fête en route et surtout j’aurai pas de clients au retour. C’est une grosse perte pour moi» a expliqué Samba Diallo. Trouvé en train de manger dans la cabine de son véhicule. «Si j’ai une location avec un bon prix, je vais y aller» a-t-il précisé. Malgré la conjoncture, «ces chauffeurs s’en moquent, ils ne pensent qu’à remplir leurs poches a soutenu ce quadragénaire. Chapelé à la main, trouvé en pleine explication avec un chauffeur, selon Baidy Hann, «pourtant, nous sommes tous de ce pays, les difficultés on les vit tous ensemble au quotidien. Les chauffeurs pouvaient à cet effet, se passer d’augmenter le prix du transport» a conseillé le natif du Fouta (Hairé Lao). Très à l’aise auprès de sa douche moitié, celle-ci se demande, «où est passé cette solidarité qui existait entre les sénégalais. Où est passé, cette entre aide, tout a disparu?» Ouraye Bâ habillée comme une haj, «quelque soit la situation, il faut qu’on aille à Ziguinchor. «Les chauffeurs ont non seulement augmenté le prix du transport, mais ils refusent d’aller dans des localités lointaines, je suis avec mes deux frères chacun doit payer 15.000 francs CFA, malgré tout il n’y a pas encore de voiture» a soutenu Bakary Dabo. «Les chauffeurs ne défendent pas aller dans les localités lointaines, c’est pour éviter de passer la fête en cour de route, il y a des possibilités de panne et autres» a confié le coxeur Amsata Diop.
Pendant ce temps, un coup d'oeil sur les plaques flanquées un peu partout dans le garages renseignent des destinations. C'est ainsi que nous avons pu lire: «sept place, taxi, mini car, pour Tamba!». Pour ce cas ci, il n'y a pas trop de souci à se faire, à cause des bagages, nous distinguons les voyageurs. Certains désespérément assis auprès de leurs valises, sacs à dos, sachets bleus ou blancs à la main. Par contre d’autres semblent plus inquiets et se tiennent debout. Chacun veut voyager. Certains comme, Ousmane Mbaye, «on ne voit pas de voiture, je suis là à peine depuis plus de 3heures de temps. Les coxeurs cherchent depuis en vain un chauffeur qui veut aller à Tamba.» a soutenu Amadou Diallo. «En cette veille de Tabaski, les chauffeurs ne veulent que de la location. Malgré que le coxeur nous a juré de payer le double du transport, certains comme moi qui tient à voyager ont accepté, d’autres faute de moyens certainement ont refusé», « il faut que les chauffeurs aussi comprennent que les voyageurs ont pour la majorité des engagements et ne s’attendaient pas à cette double tarification» t-il avancé.
Visage sombre, Alassane Diallo est angoissé. "Je suis là depuis 6heures du matin. Les chauffeurs ont non seulement augmenté le prix du transport. Mais surtout, ils demandent très cher pour les bagages» fustige le natif du quartier Pont légal. A deux pas de lui, une femme assise son enfant sur ses jambes, «je n’ai pas pu aller dans l’autre véhicule car vous voyez ma valise là qui ne fait même pas 20kilogrammes, on m’a demandé de payer 10.000 francs CFA. Pourtant je leur ai proposé 5.000 francs, qu’ils ont refusé, c’est inhumain» a-t-elle fustigé.
«Je ne peux pas aller à Matam, je vais passer la fête en route et surtout j’aurai pas de clients au retour. C’est une grosse perte pour moi» a expliqué Samba Diallo. Trouvé en train de manger dans la cabine de son véhicule. «Si j’ai une location avec un bon prix, je vais y aller» a-t-il précisé. Malgré la conjoncture, «ces chauffeurs s’en moquent, ils ne pensent qu’à remplir leurs poches a soutenu ce quadragénaire. Chapelé à la main, trouvé en pleine explication avec un chauffeur, selon Baidy Hann, «pourtant, nous sommes tous de ce pays, les difficultés on les vit tous ensemble au quotidien. Les chauffeurs pouvaient à cet effet, se passer d’augmenter le prix du transport» a conseillé le natif du Fouta (Hairé Lao). Très à l’aise auprès de sa douche moitié, celle-ci se demande, «où est passé cette solidarité qui existait entre les sénégalais. Où est passé, cette entre aide, tout a disparu?» Ouraye Bâ habillée comme une haj, «quelque soit la situation, il faut qu’on aille à Ziguinchor. «Les chauffeurs ont non seulement augmenté le prix du transport, mais ils refusent d’aller dans des localités lointaines, je suis avec mes deux frères chacun doit payer 15.000 francs CFA, malgré tout il n’y a pas encore de voiture» a soutenu Bakary Dabo. «Les chauffeurs ne défendent pas aller dans les localités lointaines, c’est pour éviter de passer la fête en cour de route, il y a des possibilités de panne et autres» a confié le coxeur Amsata Diop.
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