Lors de la conférence de presse pour présenter leur nouveau rapport, les membres de l’association Intersection énumèrent les cas : 25 violations au total, ciblant journalistes, avocats, politiciens, blogueurs ou encore simples citoyens qui ont tenté d’exprimer leur opinion et qui ont fini en prison, depuis début 2024.
« Déjà rien que l’année dernière, il y a eu 30 arrestations qui tombent sous le coup décret 54, un décret répressif qui avait été promulgué pour lutter contre la cybercriminalité, mais qui en fait vise tous ceux qui expriment une opinion critique du pouvoir, pointeGhaylen Jelassi, l’un des auteurs du rapport. Ce décret a même touché des artistes tels que le jeune Rached Tamboura qui est en prison depuis plus d’un an pour un graffiti sur le président de la République. »
Avec le début de la période électorale en Tunisie cet été, Ghaylen Jelassi craint une augmentation des tentatives d’intimidation ou de musellement. « Ce n'est pas seulement la période électorale, mais aussi le climat actuel de peur qui touche aussi bien les personnalités connues que des jeunes. Nous avons répertorié des exemples citoyens, qui veulent rester anonymes par peur de représailles. Pendant la période électorale, il y a aussi des tentatives d’intimidations sur les citoyens qui essayent de récolter des parrainages pour les candidats. Cela nous fait craindre le pire, surtout l’après-élection. »
L’association a également rappelé dans son rapport que la liberté d’expression et d’opinion est normalement garantie dans la nouvelle constitution de 2022. Le pays n’a toujours pas de cour constitutionnelle.
« Déjà rien que l’année dernière, il y a eu 30 arrestations qui tombent sous le coup décret 54, un décret répressif qui avait été promulgué pour lutter contre la cybercriminalité, mais qui en fait vise tous ceux qui expriment une opinion critique du pouvoir, pointeGhaylen Jelassi, l’un des auteurs du rapport. Ce décret a même touché des artistes tels que le jeune Rached Tamboura qui est en prison depuis plus d’un an pour un graffiti sur le président de la République. »
Avec le début de la période électorale en Tunisie cet été, Ghaylen Jelassi craint une augmentation des tentatives d’intimidation ou de musellement. « Ce n'est pas seulement la période électorale, mais aussi le climat actuel de peur qui touche aussi bien les personnalités connues que des jeunes. Nous avons répertorié des exemples citoyens, qui veulent rester anonymes par peur de représailles. Pendant la période électorale, il y a aussi des tentatives d’intimidations sur les citoyens qui essayent de récolter des parrainages pour les candidats. Cela nous fait craindre le pire, surtout l’après-élection. »
L’association a également rappelé dans son rapport que la liberté d’expression et d’opinion est normalement garantie dans la nouvelle constitution de 2022. Le pays n’a toujours pas de cour constitutionnelle.
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