Des heurts ont éclatés entre salafistes et étudiants de l'université de Manouba, près de Tunis, le 29 novembre 2011. REUTERS/Zoubeir Souissi
Dans leur bras de fer avec les salafistes autour du port du niqab, les enseignantsde la Manouba ont un nouvel adversaire: leur ministre de tutelle. Sur une radio tunisienne Moncef Ben Salem, ministre issu de l'aile dure du parti Ennahda a désavoué le corps enseignant sans ambiguïté : « J'accuse clairement mes collègues de ne pas être à la hauteur, a-t il. Le doyen n'a pas fait ce qu'il fallait pour résoudre le problème pacifiquement et il a des arrière-pensées politiques ».
Dans la même interview, le ministre de l'Enseignement supérieur propose que l'Assemblée constituante statue sur le port du voile intégral à l'université. ll déclare n'être ni pour ni contre le niqab en cours mais constater que dans certains pays du Golfe toutes les filles le portent sans que cela ne pose problème. Ces propos ont suscité l'indignation des enseignants.
Tous font bloc derrière leur doyen plusieurs fois violenté par les manifestants jusque dans son bureau. C'est un comble, un renversement des valeurs, explique un professeur syndiqué. Le ministre présente les salafistes comme des victimes et les enseignants qui font pourtant respecter la loi comme des agresseurs. Pire selon cet enseignant, en accusant nommément le doyen, le ministre l'expose dangereusement et donne du souffle aux salafistes.
Source: RFI
Dans la même interview, le ministre de l'Enseignement supérieur propose que l'Assemblée constituante statue sur le port du voile intégral à l'université. ll déclare n'être ni pour ni contre le niqab en cours mais constater que dans certains pays du Golfe toutes les filles le portent sans que cela ne pose problème. Ces propos ont suscité l'indignation des enseignants.
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