
La police française a arrêté un ancien membre de la garde présidentielle de la République centrafricaine (RCA) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Eric Danboy Bagale a été conduit à Paris après son arrestation dans l'est de la France mardi, rapporte l'agence de presse AFP.
Il est accusé d'avoir dirigé un groupe de miliciens en grande partie chrétiens qui ont perpétré des meurtres par vengeance après l'éviction du président de la RCA en 2013.
Des milliers de personnes sont mortes dans les violences qui ont suivi.
La RCA a été confrontée à l'instabilité depuis son indépendance de la France en 1960.
Mais en 2013, les rebelles musulmans du groupe Seleka ont pris le pouvoir dans ce pays à majorité chrétienne.
M. Bagale a été inculpé à la fois pour ses actions à la tête de la garde de l'ancien président François Bozizé et plus tard à la tête des milices anti-Balaka, majoritairement chrétiennes, selon l'agence de presse AFP.
L'ancien président fait lui-même l'objet de sanctions de l'ONU pour les actions des milices anti-Balaka.
Un accord de paix a été signé entre le gouvernement et 14 groupes armés l'année dernière, mais la violence a continué.
Plus d'un million de personnes ont été déplacées ou forcées de quitter le pays, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés.
Eric Danboy Bagale a été conduit à Paris après son arrestation dans l'est de la France mardi, rapporte l'agence de presse AFP.
Il est accusé d'avoir dirigé un groupe de miliciens en grande partie chrétiens qui ont perpétré des meurtres par vengeance après l'éviction du président de la RCA en 2013.
Des milliers de personnes sont mortes dans les violences qui ont suivi.
La RCA a été confrontée à l'instabilité depuis son indépendance de la France en 1960.
Mais en 2013, les rebelles musulmans du groupe Seleka ont pris le pouvoir dans ce pays à majorité chrétienne.
M. Bagale a été inculpé à la fois pour ses actions à la tête de la garde de l'ancien président François Bozizé et plus tard à la tête des milices anti-Balaka, majoritairement chrétiennes, selon l'agence de presse AFP.
L'ancien président fait lui-même l'objet de sanctions de l'ONU pour les actions des milices anti-Balaka.
Un accord de paix a été signé entre le gouvernement et 14 groupes armés l'année dernière, mais la violence a continué.
Plus d'un million de personnes ont été déplacées ou forcées de quitter le pays, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés.
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